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Commentaire de easy

sur Autisme : à propos de « Mon combat pour les enfants autistes », de Bernard Golse


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easy easy 8 février 2013 13:27

Excellentes remarques sur le procédé aussi lâche que sophistique de Golse.

Mon idée sur l’autisme c’est que d’abord il faudrait vérifier ce qu’il en est dans tous les peuples (dont celui des Mosos de Chine).
Je trouve que par exemple sur la schizophrénie, on répéte de manière régulière que c’est 1% chez tous les peuples alors que je n’ai jamais vu d’étude exhaustive

Faute d’étude vraiment universelle sur ces cas, je renvoie alors le problématique aux parents mais sous un autre angle.

C’est votre gosse, démerdez-vous avec

Car ce qui se passe, à mon sens, c’est que nous sommes dans une culture où, à cause d’un Dieu qui passe son temps à nous juger, nous nous jugeons énormément. Du coup, parce que nous avons beau jouer les juges à tour de bras, nous avons des doutes sur notre jugement et, en douce, nous allons requérir le jugement d’experts.
Du coup, ainsi sollicités, ces experts se voient le très bon droit de juger

A mon sens, il faut revenir vers la confiance en soi et une moindre obsession du jugement des autres et de soi.

On a un gosse atypique ?
Bin on fait avec sans sonner à toutes les portes
On s’évite ainsi de voir des gens se poser en juges alors qu’ils ne vivent pas notre chose de près.

Ça vaut pour tous les sujets.


Si l’on force dans la voie du « Je me démerde tout seul de mes turpitudes » on réduit drastiquement l’existence du bla bla sociétal, du allstream et du mainstream.
On rend les gens trop indépendants et ça ne me semble pas viable

Il faut donc tout de même du partage d’angoisses.
Il faut donc tout de même des « T’en penses quoi de mon problème ? » 

Mais là, on va trop loin.
Il n’y a plus de bornes aux papotages existentiels

On en vient trop à questionner tout le monde en
« Comment faire pour qu’il ne me trompe pas »
« Mon patron me harcèle »
« Au secours, mon bébé ne fait pas ses nuits » 
« Je n’ai pas de travail » 

Les conseils de Marie-Claire et de Tessier explosent
Les Golse suivent 


Il est fatal qu’en demandant à la Société de guérir notre enfant, on se retrouve avec des reproches de l’avoir rendu malade lorsque qu’Elle se retrouve incapable de le guérir.

Quand Elle y parvient, Elle en est si fière qu’elle oublie les reproches.

On amène notre enfant blessé d’une chute que nous avons négligé de garder, la Société le répare. Bravo ! Aucun blâme pour quiconque.
On demande à la Société de guérir le mental de notre enfant ; Elle échoue, Elle nous renvoie la responsabilité et la faute.

 

 




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