@Pelletier
Faux, alors je prouve ! Point par point ligne par ligne !
Afin de parvenir à un marché unique dans le domaine de la protection sociale, ont été signées 3 directives européennes, abrogeant de fait le monopole de la Sécurité sociale, toutes branches confondues :
92/49/CEE (assurance directe autre que l’assurance sur la vie)
lien92/50/CEE (procédures de passation des marchés publics de services ; cette directive a été subrogée dans un ensemble de directives plus importantes et plus générales)
92/96/CEE (assurance directe sur la vie)
lien
La répartition la meilleure ? Foutaise alors je prouve !
Un calcul purement mathématique permet de comparer répartition et capitalisation. Les hypothèses sont les suivantes :
-deux salariés commencent leur carrière en même temps, à l’âge de 20 ans ;
leur carrière dure 40 ans, après quoi ils bénéficient de 20 ans de retraite ;
leurs conditions sont identiques d’un point de vue salarial : leur salaire de départ est de 2000 €, et chaque année il est augmenté de 2 % ;
le premier salarié a un régime de retraite entièrement par répartition : il cotise pour sa retraite à hauteur de 25 % de son salaire ;
le second a un régime de retraite entièrement par capitalisation : il cotise pour sa retraite à hauteur de 25 % de son salaire, et cet argent est investi dans un fonds d’épargne étatique qui garantit des intérêts composés annuels de 3 % par an (les intérêts sont incorporés au capital chaque année).
Le calcul donne les résultats suivants à l’arrivée de la retraite :
le salaire du premier passera de 4329 € à 1500 € (« taux de remplacement » de 34 %, dans l’hypothèse très optimiste où il récupère en allocations retraite l’équivalent des montants cotisés) ;
le salaire du second passera de 4329 € à 2635 € (taux de remplacement de 60 % pour la capitalisation).
La répartition équivaut en réalité à un placement à taux zéro ! Même avec un taux d’intérêt des placements qui serait de 1 % par an la capitalisation est supérieure.