pas besoin d’enquête pour savoir tout ça.
Je ne reprends que deux points, sachant que nous parlons en général
- les médecins ne sont pas « devenus fous »,
ce sont, bien au contraire des aiguilleurs : fournisseurs de pilules et autres consommables
des fabricants vers le public, et du public vers les-dits fournisseurs.
C’est la raison pour laquelle Sarkozy a fait du médecin généraliste le référent difficilement contournable.
- le deuxième point est de la même veine : si la situation ne se trouve pas propice à ce circuit fournisseur/consommateur, pas de problème : la réforme machin qui donne aux diplômés en médecine le droit de faire des psychothérapies sans compétence aucune, permet, comme vous le dites si bien, de « parlotter ».
Dans ce cas, c’est trop cher payé, mais comme « c’est remboursé », vogue la galère !
Le bénéfice n’est pas négligeable : le public est détourné des vrais psychologues, psychiatres et autres psychanalystes qui risqueraient de leur donner l’envie de se passer de médicaments et autres prescriptions tous azimuts.
Qu’est-ce que la limpide classification freudienne des structures psychiques et du fonctionnement inconscient de la mémoire, par exemple,
au regard de la classification en soussous syndromes de sous-syndromes de syndromes eux-mêmes divisés en sous-catégories de comportements, TOUS déviants, puisque référés à une norme artificielle, du DSM 1, 2, 3, 4 ..,
mais diagnosticables par ordinateur, vite fait mal fait pas de problème
et soignables directement par les molécules qui font elles-mêmes le travail,
il n’y a qu’à tâtonner sur l’acné pour qu’elles trouvent toutes seules, et directement le chemin de la dépression, sans passer par simple déprime ou simple chagrin qui ne rapportent rien.