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Commentaire de Loatse

sur Le départ de Benoit XVI : La mort de l'Eglise Catholique


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Loatse Loatse 18 février 2013 11:26

La mort de l’église ? mais qu’est ce que l’Eglise telle que l’entendait le christ quand il dit à Pierre : tu est pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon église ?

Parlait il de la communauté des croyants ou bien du vatican ?

"Comment est-on passé de la simplicité de l’Évangile et de la pauvreté de l’Église primitive au système catholique romain et à sa puissante organisation matérielle ? C’est ce que nous nous proposons d’expliquer à travers ces quelques jalons dans l’histoire de l’Église.

« Il s’éleva parmi les apôtres une contestation : lequel d’entre eux devait être estimé le plus grand ? Jésus leur dit : les rois des nations les maîtrisent, et ceux qui les dominent sont appelés bienfaiteurs. Qu’il n’en soit pas de même pour vous. Mais que le plus grand parmi vous soit comme le plus petit, et celui qui gouverne comme celui qui sert » (Luc 22.24-26).

Remarque préliminaire :

Pendant les trois premiers siècles de l’Église, les évêques étaient choisis par le peuple de leur diocèse. Pour cette raison, les évêques de Rome de cette période n’ont pas pu exercer une autorité spirituelle sur l’ensemble de la chrétienté.

Fin IV° siècle :

Rome, Constantinople, Antioche, Jérusalem et Alexandrie ont une autorité égale.

En 395 :

l’empire romain se scinde en deux parties : l’empire d’Occident (capitale Rome) et l’empire d’Orient (capitale Constantinople). Petit à petit, la recherche de la suprématie sur la chrétienté se jouera entre Rome et Constantinople.

En 451 :

le concile œcuménique de Chalcédoine donne au patriarche de Constantinople les mêmes prérogatives qu’à l’évêque de Rome.

Au VI° siècle :

l’évêque de Rome, Grégoire le Grand, indigné d’apprendre que l’évêque Jean de Constantinople prétendait se nommer « évêque universel », lui en fait reproche en ces termes : « Par quelle audace et par quel orgueil vous efforcez-vous de vous emparer de ce titre nouveau qui peut scandaliser tous les frères ?... S’emparer de ce titre impie, c’est imiter Satan ».

En 607 :

le pape Boniface III s’élève en qualité d’évêque universel et se déclare pape.

Au cours du VII° siècle :

les territoires d’Asie occidentale et d’Afrique du Nord, berceaux du christianisme, tombent aux mains des musulmans, affaiblissant ainsi la partie orientale de l’Église.

Milieu VIII° siècle :

le pape Etienne II hérite en Italie centrale de territoires importants autour de Rome et de Ravenne. Il est reconnu comme un souverain et exerce désormais un pouvoir temporel (que les papes conserveront jusqu’en 1870).

Jusqu’en 869 :

presque tous les conciles œcuméniques avaient lieu à Constantinople, en langue grecque (langue du N.T.). Le concile de Constantinople en 869 sera le dernier concile œcuménique. Désormais, l’Église Grecque tient ses propres conciles et l’Église Romaine les siens.

En 1054 

a lieu le grand schisme de la chrétienté qui marque la rupture définitive entre les Églises d’Orient et d’Occident.

Jusqu’à la Réforme (XVI° siècle) :

les papes de Rome s’imposent comme chefs de l’Église Universelle.

Innocent III (1198-1216) :

ce pape s’arroge les titres de « vicaire du Christ » (vicaire : suppléant, remplaçant), « vicaire de Dieu », « souverain suprême de l’Église du monde ».

Boniface III (1294-1303)

a dit : « Nous déclarons, affirmons, précisons et prononçons qu’il est tout à fait nécessaire pour le Salut de chaque créature qu’elle soit soumise au Pontife de Rome » (bulle « Unam Sanctam »).

Léon XII (1823-1829)

condamne toute liberté religieuse : « quiconque est séparé de l’Église Catholique Romaine, aussi irréprochable soit-il par ailleurs, n’a aucune part à la vie éternelle ».

Pie IX, en 1870,

décrète l’Infaillibilité Papale. Le Concile Vatican II a confirmé le dogme de l’Infaillibilité dans la constitution dogmatique « Lumen Gentium » sur l’Église, en date du 21 Novembre 1964. De nos jours, même parmi les responsables, peu de catholiques sont conscients du caractère blasphématoire de cette déclaration."


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