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Commentaire de Hervé Hum

sur M. Bayrou et le référendum sur la moralisation de la vie politique


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Hervé Hum Hervé Hum 9 avril 2013 09:55

Bonjour Yvan Bachaud,

 peu m’importe Bayrou, vous avez raison, il avait qu’à le faire avant, même si on sait comment fonctionne le jeu politique d’un gouvernement. Exit Bayrou comme tous les autres !

Reste que pour le vote blanc, je persiste, on ne peut le mélanger avec l’abstention qui consiste à laisser les autres décider pour soi. Donc, 60 % de vote blanc aux européennes ne gène pas vraiment puisque cela veut simplement dire que les gens s’en foutent.

Le vote blanc n’a jamais dépassé les 6 % de votes, parce qu’il est machiavéliquement mélangé avec les votes nuls, cela pour faire penser au gens que le vote blanc est nul.

Mais il en est ainsi uniquement parce qu’on conditionne les gens à le penser... Et ils le croient benoitement ! 

Mais si une campagne autour du vote blanc avait lieu et était sanctionné par un vote de ne serais ce que 30 %, les conséquences seraient différentes car ce taux serait l’expression de la volonté des électeurs. Car, cette différence de % des résultats du vote blanc serait clairement attribué à la volonté de rejet de toute la classe politique et du système des partis, ce que n’est pas l’abstention qui n’exprime pas une volonté, mais un mépris. La différence étant l’acte politique du vote. On peut même associer le vote blanc uniquement à la même revendication, la modification de l’article 3. Bref, se servir du vote blanc comme un RIC imposé. Chose qu’il est impossible de faire avec aucun parti politique.

Tant que les gens continuerons à croire que le vote blanc est nul il restera ainsi, mais s’ils se mettent à le considérer comme une arme politique, il le deviendra. Bref, le vote blanc n’attend que la volonté des citoyens de s’en servir.

Modifier l’article 3 comme vous le préconisez est aussi une solution et j’y adhère. Donc, faire campagne pour l’article 3 participe de la même volonté que faire campagne pour le vote blanc puisque l’un et l’autre consiste à imposer la voix du citoyen. Alors, la menace du vote blanc est l’arme supplémentaire, voir fatale, pour forcer à modifier l’article 3 de la constitution car encore une fois, l’écart entre le vote blanc traditionnel et le vote blanc obtenu avec un mot d’ordre précis sera obligatoirement attribué à ce mot d’ordre et sonnera donc comme un RIC non légal mais légitime car l’expression de la volonté des citoyens.

Enfin, si les instituts de sondages montraient une très forte progression des intentions de votes blancs suite à la campagne pour l’article 3, je serai curieux de la réaction des politiciens...


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