"Sans verser dans l’auto satisfaction ni
dans une hypothétique nostalgie d’un passé glorieux, il est très claire
que les interprétations actuelles concernant les gaulois semblent
toutes vouloir dénigrer toujours davantage ce que fut en réalité la
société gauloise.«
Dans le milieu de l’archéologie, c’est à peu près le contraire.
On s’est rendu compte qu’une grande partie des voies romaines, un des symboles de la »grandeur« de la civilisation gallo-romaine, sont en fait à la base des voies gauloises aménagées. Un commerce important faisait déjà office.
La vision de la maison en matériaux périssable inférieure à celle en dur est aussi quelque chose sur lequel on revient beaucoup.
Les sociétés gauloises ne sont pas inférieures, mais différentes par rapport à la société romaine de l’époque, pas adaptées aux mêmes climats, aux mêmes matières premières,...
»Difficile de ne pas être tenté d’y voir un travail de sape envers
l’un des piliers historiques qui a contribué à construire le français du
20ème siècle. Il ne vous aura pas échappé que la fabrique de l’Homme
Nouveau est en phase d’aboutir ? cet Homme Nouveau, voulu par
l’idéologie laïque, lancé majoritairement par la franc-maçonnerie (dès
1789) et les « nouvelles gauches » européennes (dont notre PS actuel !)
et qui ne peut exister que s’il n’a plus d’Histoire véritable derrière
lui.«
Il est frappant en effet de voir comment l’histoire, dans le système médiatique, c’est à 90% celle du 20e siècle, 5% le 19e et la révolution, et 5% pour le reste, avec une bonne part pour l’antiquité. Cependant, la vision péjorative du gaulois peut s’expliquer beaucoup plus simplement par la formation de l’auteur qui n’est qu’un journaliste, qui n’a pas le temps de faire une vraie étude poussée de la période. Il a du se contenter de lire des »classiques", souvent un peu datés, et donc reproduire un discours un peu désuet.