• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Celti

sur La Lecture Rapide, un défi d'aujourd'hui


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Celti 4 juin 2013 10:59

Pour être plus précis (peut-être)
On commence à déchiffrer (CP et suite du primaire) >>>> lecture lente, compréhension minimale ; mot à mot
On énonce des textes (en classe), en vocalisant ou subvocalisant : vitesse maximale :: 8000 mots à l’heure. D’où une compréhension flageolante ; une difficulté à accéder au sens de la page, puis du texte (la mémoire immédiate ; à court terme n’emmagasine les information que pour un temps limité). La « lecture » en classe primaire n’est pas lecture, mais diction (phrase après phrase).
En effet, cette compréhension du texte commence à être réelle qu’à partir de 13000 mots à l’heure à peu près. les information glanées dans la mémoire immédiate ; plus amples peuvent être reliées, d’où construction du réseau sémantique du texte (qui, étymologiquement est un tissu (latin textus). La lecture à voix haute freine à ce niveau cette évolution).
L’étape suivante est réservée aux élèves qui ont cessé de lire mot à mot, phrase après phrase ; mais qui peuvent synthétiser le sens d’un texte par l’appréhension rapide des fils qui consituent le texte-tissu ; (ce que d’aucuns appellent les champs lexicaux), dont la clef de voûte (scolaire) est le commentaire composé).
 Et c’est (paradoxe) ce qui permet la lecture-platsir à haute voix (quatrième phase).

 (Remarques étayées par une utilisation pendant une vingtaine d’années de matériels et logiciels de lecture rapide au collège) 
 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès