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Commentaire de Daniel MARTIN

sur Nicolas Sarkozy, ou l'indécence du conférencier de Goldman Sachs


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Daniel MARTIN Daniel MARTIN 6 juin 2013 13:36

Ce qui est choquant c’est il bénéficiedes avantages octroyés par la République, donc les contribuables, aux anciens chefs d’Etat. D’abord, il percoit une indemnité de 6.000 euros brut. Ensuite, en tant qu’ancien Président il est membre d’office du conseil constitutionnel et s’il accepte d’y siéger, il bénéficie, à ce titre, d’une indemnité de 11.500 euros net par mois.

HOLLANDE doit supprimer cette disposition qui permet aux anciens Présidents d’être nommés à vie dans cette institution, mais si elle est approuvée par le Parlement, cette remise en cause ne devrait pas avoir de caractère rétroactif. Par ailleurs, l’Etat accorde à ses anciens présidents des primes de « sujétion spéciale », pour "compenser les contraintes subies dans l’exercice des fonctions (sic)" dont on ne connaît pas le montant.

Dans sa grande masuétude la République grâce à la générosité des contribuables leur offre toute une série d’avantages matériels, détaillés dans une « décision » signée par Laurent FABIUS en 1985, lorsqu’il était Premier ministre de François MITTERRAND. Un appartement de fonction « meublé et équipé », deux fonctionnaires de la police nationale pour assurer leur protection rapprochée, une voiture de fonction avec deux chauffeurs et pas moins de sept collaborateurs (un chef de cabinet, deux assistants, un fonctionnaire des archives nationales et trois secrétaires).

En plus, Nicolas Sarkozy peut voyager gratuitement, grâce à deux cartes de circulation illimitées, l’une sur Air France en classe affaires, l’autre en première classe à la SNCF. Enfin, lorsqu’ils se déplacent à l’étranger, les anciens chefs de l’Etat sont accueillis par l’ambassadeur de France, qui doit faciliter leur séjour et assurer "leur hébergement dans les résidences de l’ambassadeur ou des consuls".

Pour l’Etat, la facture de ces nombreux avantages est salée : La charge financière -que personne ne connaît compte tenu de la dispersion des financements- peut être estimée à 1,5 million par an et par ancien président, souligne le député René DSIERE dans son livre « L’argent de l’Etat » (Seuil).

La moralisation de la vie politique implique de supprimer immédiatement tous ces avantages dont bénéficie SARKOZY, ce qui est scandaleux quand on prend connaissance des rémunération qui lui sont attribué par GOLDMANN SACHS...Pour financer sa réelection...


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