Bonjour bakerstreet
Comment s’étonner, quand on connaît un peu cet homme et son passé, qui n’a même pas un mot de pitié pour son pays d’origine en déshérence ?
José Manuel Barroso, qui a donné ces dernières années le ton néolibéral à la zône euro, devenue, la crise aidant, moribonde ,
qui a continué à subordonner la politique européenne aux exigences des
intérêts anglo-saxons, des marchés financiers internationaux.
Une Europe vassalisée. Résutat de la victoire des thatchériens, où les passages de nombreux commissaires au secteur privé, à la pratique du lobbying, font apparaître les collusions d’intérêts. Dans ces conditions, cette Europe-là semble irréparable...
"Le 23 novembre 2004, José Manuel Durão Barroso prenait la présidence de la Commission. Le conservateur The Daily Telegraph s’exclame triomphalement : « la Commission européenne passe sous le contrôle des Thatchériens ». La référence à l’ancienne Premier-ministre britannique pourrait
sembler anachronique, plus de dix ans après son retrait de la vie
politique. Et pourtant. L’ancien maoïste Barroso aurait véritablement eu
de quoi séduire la « dame de fer » : anticommuniste, atlantiste et
libéral patenté, il a su rassembler autour de lui une équipe de choc à
même de poursuivre le travail déjà réalisé par ses illustres
prédécesseurs.__Sans
renier pour autant son mérite, Barroso avait de qui tenir. Nous avions
déjà évoqué le bilan flatteur de certains de ces « hommes de main de la dame de fer
» qui ont façonné l’UE. Tout le long des décennies 80 et 90, les
Cockfield, Sutherland, Brittan, avec le soutien de Davignon et Delors,
ont contribué à abattre une à une les « barrières réglementaires » au
libre-échange et entamer la libéralisation de nombreux secteurs de
l’économie européenne (télécom, transport aérien, énergie)..."