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Commentaire de benedicte_gab

sur Les guerres et les crises économiques sont-elles une « fatalité » pour l'humanité ? Partie I


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benedicte_gab 4 juillet 2013 21:52

Ce sont des digressions qui en ce qui me concerne partent de postulats faux, mais qui sont des dogmes de notre société. Une hiérarchisation du vivant qui n’existe visiblement pas dans la réalité, une loi du plus fort ou « loi de la jungle » sans réel fondement (à ce sujet il serait bon de prendre l’avis des peuples qui vivent dans la « jungle réelle » comme les peuples amazoniens), et ensuite cela permet de justifier une hiérarchie des peuples, cultures, individus, etc... comme relevant d’une loi naturelle alors que cette hiérarchisation relève d’une représentation pervertie du vivant par des sociétés d’asservissement et de destruction, ayant substitué la mort à la vie comme valeur suprême et centrale, pour justifier la barbarie, l’absence d’âme (au sens non religieux du terme), le néant des castes de psychopathes/pervers qui les ont créés et y détiennent le pouvoir.

A partir de là, la question de savoir si notre espèce ne se serait pas fourvoyé dans son évolution, s’enfonçant dans une mutation létale, faisant d’elle une espèce nuisible et inapte à la vie me semble mériter d’être posée, au lieu de projeter nos fantasmes pathologiques sur ce monde afin de prétendre que nous serions supérieurs ... 
Quand à la prétendue conscience qui serait l’apanage de notre espèce ... je n’en ai jamais trouvé de trace, c’est visiblement l’absence de conscience qui en est la marque chez les peuples autoproclamés civilisés et supérieurs. 
Le monde, la Vie n’ont pas de sens, dans le sens qu’ils auraient un objectif à atteindre, ils n’en ont pas. Nous pourrions vivre heureux, si nous avions le moindre goût pour la liberté, mais l’humain d’élevage vivant en clapier dans nos sociétés s’il brait vouloir être libre, n’ayant aucune idée de ce que peut-être la liberté, ne fait que demander une cage plus dorée et prétend sa vie morbide et carcérale la preuve de la supériorité de sa culture.
Mais notre société s’effondre, et étant donné que la perversité est sa marque de fabrique, je ne doute nullement qu’elle va chercher à entraîner dans sa chute et sa mort un maximum de choses et d’êtres.
Et non toutes les cultures humaines ne considèrent pas l’avidité et la cupidité comme « naturelles » ... loin de là, une large majorité des peuples amérindiens et mélanésiens considère ces inclinaisons comme de la démence et ont très vite saisi sans avoir eu besoin de bac+x les tares de notre culture. Il est probable que c’est vrai également pour des peuples d’Afrique ou d’Asie, mais je manque d’information sur les peuples de ces continents, et je n’ai pas l’intention d’écrire un bouquin. 

Je suis fatiguée des croyances érigées en vérité par notre société, de son incapacité à se regarder dans la glace, à se remettre en cause, à chercher les causes réelles de ses tares (en ce qui me concerne il s’agit bien de tares) et de sa propension à les faire passer pour « naturelles » et pires preuves de sa supériorité.
Et puis l’anthropocentrisme ça me fatigue aussi, l’humanité n’est pas le monde, à l’échelle de l’univers, elle n’a pas plus d’importance que les moucherons, voire même la moindre bactérie, elle n’a pas d’essence particulière, qui serait différente de celle des autres espèces vivantes, et si elle disparaît demain, ça ne changera pas la face de l’univers. Le jour où nous cesserons de nous croire le centre de l’univers nous aurons fait un grand pas hors de notre autisme à la Vie.

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