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Commentaire de Hamed

sur Les guerres et les crises économiques sont-elles une « fatalité » pour l'humanité ? Partie I


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Hamed 4 juillet 2013 23:55

Réponse à L.F.

Pour les précisions sur la postface de la deuxième édition allemande, du 24 janvier 1873, de l’ouvrage de  K. Marx que vous demandez, vous trouverez son écrit aux pages 19 à 21, signé K Marx.

Ouvrage : Karl Marx, le Capital Livre premier. (762 pages) Editions sociales, Paris. 1977

Ceci étant, le bien ou le mal, le bon ou le mauvais, ne change en rien à l’analyse. Sauf que pour les besoins de l’argumentation, le Bien et le Mal exprime l’essence de ces instances qui régissent paradoxalement l’essence humaine. Ce qui veut dire que nous avons au moins deux essences, la nôtre que nous construisons à partir d’une essence qui nous est donnée et qui n’a rien à voir avec le mal et qui permet notre existence grâce par exemple à la pensée, l’autre essence extérieure à nous qui est le mal ou le bien dont nous ne savons l’origine mais agit sur notre existence (oriente notre devenir). Quant au tabou que vous invoquez, il n’y a pas de tabou dans la recherche du co-naître notre être.

Le Bien et le Mal sont des problèmes concrets pour peu qu’on lise en soi-même ce qui nous motive comme par exemple notre façon de voir notre existence. Vous dîtes vous-mêmes qu’une vision pragmatique est plus adaptée à la complexité du réel. Ce qui est juste. Mais il faut encore décomplexifier le réel, ce qui n’est pas acquis.

Vous dîtes : 3) Si je perce bien votre vocabulaire (tiré d’Heidegger si je ne me trompe ?), il y aurait une sorte « d’Instance supérieure » qui agirait sur les « étants » via les « contigences » afin de réorienter l’histoire dans le bon sens. 

 Tout d’abord, il n’est tiré d’aucun vocabulaire et je vous prie de me communiquer un vocabulaire similaire parce que je serais heureux de savoir que ma pensée se retrouve dans d’autres pensées. D’autre part, sachez que quand  j’analyse, croyez-le ou non, je ne sais pas quelle pensée je vais penser. Cela peut vous paraître bizarre, mais c’est ainsi que s’effectue mon analyse face à la matière qui me vient en pensée.  Et quel que soit le domaine : politique, économique, sociale ou autre.

 Pour ce qui est la pensée des autres, je ne passe ni par Hegel, ni par Marx ni Saint Augustin, je dis seulement leurs pensées comme je dis ensuite ma pensée.

Quant à ce vous dîtes : Oui, pas besoin de se parer d’une si longue « démonstration » pour en arriver à une simple profession de foi.

Libre à vous de penser que ce n’est là qu’une simple profession de foi. Pour ce qui est d’elle, vous convenez cependant que vous en êtes convaincus, et si elle est longue, c’est pour les besoins qu’elle est « cela ».

Vous dîtes : Juste une petite question : pourquoi donc cette « Instance suprême » a-t-elle permis des « contingences » qui ont mené à des empires coloniaux pour les détruire ensuite en utilisant d’autres « contingences », qui plus est par une guerre et une crise mondiales ? Serait-elle « amateure », cruelle, idiote ou tout.

Posez la question à vous-mêmes puisque je pense avoir répondu. D’autant plus que vous dîtes qu’elle est amateure, cruelle, ou tout. C’est tout cela, elle est « Tout » sauf que les êtres humains n’en ont pas conscience. Si tous les êtres en avaient conscience, elle ne serait plus alors « contingence » , et le monde ne serait plus « conscience ».


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