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Commentaire de Hamed

sur Les guerres et les crises économiques sont-elles une « fatalité » pour l'humanité ? Partie I


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Hamed 6 juillet 2013 11:15

Réponse à Pierre Régnier

 Vous me demandez pourquoi je n’ai pas pris en compte les appels à la guerre. Vous supputez suivant la lecture de mon analyse que j’aurais à traiter que des guerres économiques. Pourquoi êtes-vous arrivé à cette conclusion ? J’espère que vous aurez compris pourquoi je vous demande cela.

Ceci étant, sachez que je traite l’humanité comme un tout global, et je n’en montre que les parties essentielles et, je sais qu’en essayant d’être succinct, l’analyse peut inférer à autre chose que ce qu’elle a voulu bien dire.

Vous me dîtes : Un manque tout simple cependant me saute aux yeux, (mais ne m’étonne pas vraiment car je le vois partout dans les actuelles réflexions économico-historico-philosophiques) : vous posez la question « les guerres sont-elles une fatalité ? » sans même simplement évoquer le rôle des appels explicites à faire des guerres et de leur justification dans la mise en application de celles-ci.

Vous avez raison. Ce manque vous le voyez partout dans toutes les « actuelles réflexions… ». La question « Les guerres sont-elles ne fatalité ? », Toute la question est là. Quant au rôle des appels explicites à faire des guerres et de leur justification dans la mise en application de celle-ci ne font qu’accompagner voire provoquer cette fatalité. Le monde n’est pas conscient de ses forces et des « forces » qui provoquent les guerres. Et c’est précisément mon objectif de montrer que les hommes sont mus par eux-mêmes et par quelque chose qui utilisent ce « eux-mêmes ». Via la « dimension contingente » qui agit et va au-delà de ce que j’ai nommé les « préalables de l’essence de l’existence humaine.

 Vous l’avez d’ailleurs compris en me disant : « Faudrait-il alors comprendre votre titre comme annonçant un article où l’auteur n’entend traiter que des guerres économiques ? »

Je vous réponds néanmoins non, je réitère ma pensée : Je traite l’humanité comme un tout global. Et la tuyère centrale, il n’y a qu’une seule à l’échelle humaine, qui provoquent l’avancement du monde est l’« économisme » qui écrase l’humanité.

 L’économisme apparaît aujourd’hui un antihumanisme sur lequel se sont brisées les philosophies, les idéologies et même les religions. Et même la dictature du prolétariat qui apparaissait un espoir pour les classes exploitées n’est qu’un leurre. Un « leurre pourtant nécessaire ». La question est pourquoi. Pourquoi l’« économisme », une véritable entropie qui « mange » inexorablement l’énergie humaine, voire les existences… par son pendant, les guerres, l’appauvrissement… Et c’est cela que mon analyse interpelle. Est-ce que l’homme est soumis pas essence à cette fatalité ? Et pourquoi ?

 


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