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Commentaire de Jean-Paul Foscarvel

sur Catastrophes estivales et occupation des cerveaux


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Jean-Paul Foscarvel Jean-Paul Foscarvel 31 juillet 2013 10:52

Les politiques sont d’autant portés vers l’événementiel qu’en matière de politique stricte, ils ne sont plus aux commandes.

La commission, la BCE, les différentes instances supranationales imposent des réglements, des décisions, et supervisent les budgets, si bien que tout est décidé ailleurs.

Il ne leur reste plus que le spectacle, pour au final appliquer une même politique, celle dont Thatcher nous a dit qu’elle n’avait pas d’alternative.

Donc, on compare le style, le noeud de cravate, la montre, la copine, le tic de l’oeil, ou son absence.

L’avantage de la catastrophe est qu’elle est irréfutable. Et la compassion pour les victimes stope toute question.

En Espagne, un hôpital proche de la catastrophe est resté fermé pour ne pas dévoiler sa fermeture suite aux coupes budgétaires. De cela, les medias n’en ont évidemment pas parlé.

Le choix de la Commisson de séparer le gestionnaire des lignes de celui des trains, provoquant un complexification supplémentaire ne semble pas non plus être remis en question. Chacun se renvoie la balle, et c’est le conducteur qui trinque. Les medias insistent alors sur ses états d’âme.

La constation est que notre système d’information ne fonctionne plus, et nous envoie des signaux du Système, au moment où celui-ci s’effondre.

Dans ce sens les catastrophes sont aussi la catharsis de notre époque.


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