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Commentaire de BA

sur Qui sont les véritables bénéficiaires des plans de sauvetages bancaires imposés par l'UE ?


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BA 17 septembre 2013 18:14

Lundi 2 septembre 2013 :

 

Les banques françaises restent les plus à risque.

 

Une variable permet de mesurer le risque systémique en Europe. A fin août, elle montre qu’en cas de grave crise financière, il faudrait au moins 1000 milliards d’euros pour régulariser la sous-couverture.

 

L’indice SRisk est donc constitué d’une combinaison de ces trois caractéristiques importantes et produit un nombre qui indique le montant de capital qu’il serait nécessaire d’injecter dans une banque afin que celle-ci retrouve un ratio de fonds propres sur actifs satisfaisant. Comme nous l’avons vu lors de la récente crise financière, c’est en fin de compte le contribuable qui devrait payer. En ce sens, selon l’importance des montants en jeu, le politique devrait décider des institutions financières qu’il sauverait et des coûts que cela impliquerait.

 

Au total, fin août, on constate qu’en cas de nouvelle grave crise financière, il faudrait au moins 1000 milliards d’euros pour régulariser la sous-couverture. Le SRisk a très fortement augmenté entre mi-2007 et mi-2008, lorsque les marchés ont pris conscience du risque représenté par les banques. Ce risque a ensuite diminué jusqu’à mi-2011, lorsque la crise de la dette européenne a commencé. La tendance est à la baisse depuis mi-2012.

 

Le graphique montre ensuite les évolutions pour divers pays européens dont le SRisk est indiqué sur l’échelle de gauche. La France est le pays dont le SRisk est actuellement le plus élevé.

 

http://www.letemps.ch/Page/Uuid/75072d76-1324-11e3-acd6-023421410140

 

"en cas de nouvelle grave crise financière, il faudrait au moins 1000 milliards d’euros pour régulariser la sous-couverture" ... mais on s’en fout : ce sont les CONtribuables européens qui paieront ces 1000 milliards d’euros.

 

Quand ça va bien, les banquiers se goinfrent.

 

Quand ça va mal, les CONtribuables paient des centaines de milliards d’euros pour sauver les banques, et les banquiers se goinfrent.

 

Moralité :

 

Les banquiers se goinfrent.


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