Lundi 2 septembre 2013 :
Les banques françaises restent les plus à risque.
Une variable permet
de mesurer le risque systémique en Europe. A fin août, elle montre qu’en cas de
grave crise financière, il faudrait au moins 1000 milliards d’euros pour
régulariser la sous-couverture.
L’indice SRisk est donc constitué d’une combinaison de ces trois
caractéristiques importantes et produit un nombre qui indique le montant de
capital qu’il serait nécessaire d’injecter dans une banque afin que celle-ci
retrouve un ratio de fonds propres sur actifs satisfaisant. Comme nous l’avons
vu lors de la récente crise financière, c’est en fin de compte le contribuable
qui devrait payer. En ce sens, selon l’importance des montants en jeu, le
politique devrait décider des institutions financières qu’il sauverait et des
coûts que cela impliquerait.
Au total, fin août, on constate qu’en cas de nouvelle grave crise
financière, il faudrait au moins 1000 milliards d’euros pour régulariser la
sous-couverture. Le SRisk a très fortement augmenté entre mi-2007 et mi-2008,
lorsque les marchés ont pris conscience du risque représenté par les banques.
Ce risque a ensuite diminué jusqu’à mi-2011, lorsque la crise de la dette
européenne a commencé. La tendance est à la baisse depuis mi-2012.
Le graphique montre ensuite les évolutions pour divers pays européens
dont le SRisk est indiqué sur l’échelle de gauche. La France est le pays dont
le SRisk est actuellement le plus élevé.
http://www.letemps.ch/Page/Uuid/75072d76-1324-11e3-acd6-023421410140
"en cas de nouvelle grave crise financière, il faudrait au moins
1000 milliards d’euros pour régulariser la sous-couverture" ... mais on
s’en fout : ce sont les CONtribuables européens qui paieront ces 1000 milliards
d’euros.
Quand ça va bien, les banquiers se goinfrent.
Quand ça va mal, les CONtribuables paient des centaines de milliards
d’euros pour sauver les banques, et les banquiers se goinfrent.
Moralité :
Les banquiers se goinfrent.