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Commentaire de L’enfoiré

sur Ras le bol de cette galère !


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L'enfoiré L’enfoiré 23 septembre 2013 21:07

Préambule : mon copain @sterix me demande de te transmettre ceci, il a déjà fait 3 essais et cela ne passse toujours pas...

Bonjour Chalot

Il ne s’agit pas à proprement parler d’un article puisqu’il ne soulève pas un problème d’information, entendu que tout ce que tu écris, tout le monde le connait déjà.

Le réalise t-il ? C ’est tout autre chose…

Rassures-toi, je n’ai pas écrit que ton billet du jour, ce plaidoyer de révolte est inutile, que du contraire. Plus le lecteur se verra confronté à cette triste réalité, plus il pourra y réfléchir ou voudra, je l’espère, le solutionner autrement que par des « à moi, cela n’arrivera pas « ou autres : bien fait pour eux, ces paresseux n’avaient qu’à travailler !

D’autres commentateurs ayant apporté leur pierre à l’édifice, y compris sur les solutions que tu proposes, je me permets de soulever un coin non abordé, mais qui me semble logique. Lorsqu’un endetté ne sait plus payer, c’est bien parce que les conditions de remboursement du prêt n’ont pas été convenablement évaluées et que la ladrerie de celui qui l’octroie a l’a emporté sur sa clairvoyance. Cette responsabilité appartient à l’organisme prêteur, ce goinfre qui se permet en sus de réclamer des intérêts souvent colossaux, parfois usuriers, largement au-dessus de la moyenne dans tous les cas. C’est là que l’Etat devrait intervenir : remboursement du principal par le surendetté sous forme d’aide à autrui ou travaux d’utilité publique, ceci pour le responsabiliser après s’être trop légèrement, ou par manque de discernement, engagé à n’importe quoi sans se rendre compte qu’il obérait son propre futur PLUS le refus net et légal de toutes formes d’intérêt au prêteur.

Un catholique dirait : gardons l’église au milieu du village…

Une telle mesure serait tout bénéfice pour la société ( augmentation des prestations à son service ) à l’emprunteur qui conserve sa dignité et sa responsabilisation, à l’Etat qui ne devrait que transférer une partie des budgets qu’il consacre à ce nouveau « deal « social qui, qu’on le veuille ou non, prend des proportions toujours plus inquiétantes aujourd’hui. 

Si Cofidis par exemple sait se payer une équipe cycliste, pourquoi cette société ne saurait-elle pas faire face à sa propre impéritie ?

Oh, ce n’est pas LA solution, c’est une approche sans plus.

Je dirai que le reste coule de soi. Surtout la construction de logements nouveaux dont, avis qui n’engage que moi, je préférerais qu’ils soient vendus à prix coûtant avec remboursement évolutif en fonction du revenu ( en + ou en - ), libres d’impôts fonciers jusqu’apurement de la dette, non ou peu énergivores, conformes aux possibilités de remboursement ( par exemple maximum 40% du revenu minimum garanti pour ceux qui le touchent ) à l’évolution de la famille ( avec un plafond quant au nombre d’enfants, voyons également le social-lapinisme à revers ) plutôt que conférés par une autorité publique qui, ne nous leurrons pas, n’en attend que le retour politique au moment de mettre son bulletin dans l’urne et qui trouvera encore moyen de nourrir grassement ou offrir un statut indégommable à une série de hyènes chargés des conditions d’application de sa pseudo générosité. Il y a un exemple frappant, toujours en Belgique : Charleroi. Ces petites maisons – pas des appartements-casemates – doivent devenir interchangeables lorsque les enfants en arrivent à voler de leurs propres ailes. A Bruxelles, ma ville, on a relevé près de 25% de logements sociaux comprenant plus de chambres que de membres de la famille …parce que celles-ci n’avaient pas signalé le départ de leurs enfants, une tricherie au détriment d’autres cas devenus entre-temps également sociaux. Les ennemis du social relèvent souvent le socio-profitarisme, il faut leur couper l’herbe sous le pied en veillant à cela aussi.

Etre pauvre n’est pas un métier… Le drame, un des drames du social, ce sont les ayant-droits sur dossier qui ne jouent pas le jeu et n’y voient qu’un moyen de profiter. Gardons les yeux ouverts au nom même du social pour tous, sinon on ne s’en sortira jamais.

Or, il faut s’en sortir !

@sterix


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