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Commentaire de Cangivas

sur Ségolène Royal-André Boisclair, même combat ?


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Cangivas 21 février 2007 22:57

Si ce texte avait écrit par un Québécois, j’aurais commencé mon message par « Désolé, je vais être cruel (et je ne devrais pas puisqu’il est assez rare qu’un Québécois s’exprime sur un site français ou francophone non-québécois) ».

Votre texte a le mérite de préciser la situation et les traits de caractère de Boisclair - pour ceux qui ne le connaissent pas ou peu (ce qui est mon cas) - en les comparant à ceux de Royal.

Mais bon, pour le reste - selon moi l’essentiel - je reste sur ma faim.

Par exemple :
- Quel est l’apport de Boisclair au souverainisme québécois (par rapport à ses prédécesseurs) ?
- Au delà de son souhait de voir le Québec indépendant (souhait somme toute logique pour un souverainiste), quelles sont les (nouvelles) valeurs et ambitions qu’il souhaite voir partager, adopter par les Québécois (et en particulier les francophones et les souverainistes) ?

J’avoue être plutôt dubitatif à l’endroit des Québécois (tant les dirigeants politiques que les citoyens).

Les dirigeants québécois sont étonnamment absents des médias français et francophones (à l’exception de quelques interventions ces derniers temps... mais qui - hormis le papier de Boisclair dans Libé - s’adressent en fait aux Québécois eux-mêmes et non aux Français et autres francophones).

A l’opposé, on lit beaucoup plus d’Anglais dans les pages « Opinions » des journaux, sur des sujets divers et variés.

Résultat, les Français ont une connaissance nulle de ce qui se passe au Québec, ce qu’on y pense, ce qu’on y espère et souhaite.

Sauf erreur de ma part, j’ai l’impression que les Québécois (souverainistes) n’aspirent qu’à devenir des Québécois et non pas, comment dire ça, le phare (actif voire très actif) de la francophonie - ou du fait français - en Amérique... francophonie (ou fait français) qui pourtant est une condition indispensable à la survie du Québec.

Est-ce parce qu’en ayant cette ambition le Québec courrait le risque « d’avoir la France sur le dos » en devenant une sorte de relais de celle-ci en Amérique voire même une France-bis (ce que je suppute ne pas être exactement le dessein des Québécois) ?

Autrement dit, un peu de France (pour permettre au Québec d’être présent dans telle ou telle organisation internationale ou obtenir une reconnaissance rapide en cas d’indépendance), ça va. Trop de France (dûe à trop de francophonie et d’intérêts mélés), non merci.


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