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Commentaire de Muslim

sur La faim dans le monde reste un fléau


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Muslim 17 octobre 2013 10:50

Le drame et la malheur des pays décolonisés dans les décennies qui suivirent l’invention du « développement », et plus particulièrement ceux qui ont la malédiction d’avoir un sol et un sous-sol débordant de richesse, ça a été leurs élites formées en Occident, qui n’ont rien trouvé de mieux que de singer l’Occident avec leur caricature de démocratie. Ensuite ce fût d’accepter l’aide d’ « experts » occidentaux qui aideraient ces pays à se « développer », en appliquant les méthodes importées des pays riches et industrialisés, qui ont cette culture productiviste et les formations nécessaires dispensées à la population. Ces experts donc, à aucun moment, ne constatèrent donc les déficiences irréductibles de ces pays pour parvenir à amorcer un « développement » économique, au sens occidental, évidemment les lourdes structures familiales, villageoises freinaient gravement ce « développement » d’autant mieux que le « productivisme » n’avait et n’a aucun sens dans ces pays. D’où ensuite l’apparition du terme de « sous-développement », le développement occidental étant la norme, l’objectif à atteindre, il fallait donc élaborer un concept, celui des retardataires, tout cela évidemment en occultant l’absence de cette culture occidentale qui pousse au productivisme, à l’individualisme, à la concurrence, dans des sociétés qui a pour socle la famille élargie, et d’ailleurs le rôle prédominant des femmes dans la vie économique. Ces pays sous-développés étaient donc responsables de leur sous-développement, des années après avoir écouté et suivi les feuilles de route des « experts » en développement venus du Nord. Il fallait désormais que ces pays se spécialisent et produisent des denrées qui seraient exportées vers le Nord, les rendant ainsi vulnérables au prix fixés par des « cours » boursiers sur lesquels ils ne peuvent jamais influer, et incapables de se rendre autosuffisants au niveau alimentaire, puisque ayant privilégiés les cultures d’exportations. Ces exportations se faisant évidemment sur le dos des populations de ces pays. La seule possibilité pour l’Afrique et certains sous-continents affamés, c’est de se libérer de la main-mise du Nord, qui agit par l’intermédiaire de leurs élites, et de penser avant tout à eux avant de vouloir fournir le monde et se laisser piller.


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