Bonjour,
L’un de mes cousins était brillant et intégra l’ENA dans les années 70. Il me raconta qu’il compris tout-de-suite qu’il n’y aurait aucune chance par rapport à ceux de ses camarades qui entraient en première année et qui parlaient déjà en langue de bois.
On peut toujours faire tomber les barrières de classes, derrière il n’y a qu’un mur. Celui de la marche de la différence socio-culturelle entre les « uns » et les « autres ».
Mais il y a des exceptions : des surprises, des gens incontrôlables, des fous, des situations, des crises... la vie reste marrante, merci, ne désespérons pas.
Bon article, merci (encore) et surtout de m’avoir amené à me remémorer cette phrase de Pascal Boniface que j’avais pourtant déjà lue en son temps :
"Ce à quoi on a affaire là, avec ces intellectuels faussaires, c’est (...) une
nouvelle « trahison des clercs », où l’intérêt personnel prime,
moyennant une série de mensonges les uns plus énormes que les autres,
sur l’intérêt général. C’est là une menace qui pèse aujourd’hui, non
seulement sur l’information, mais sur la démocratie elle-même. Il est
donc impératif, à l’heure actuelle, de se montrer vigilant : c’est là,
face à ce danger qui nous guette, une nouvelle forme de résistance
intellectuelle, alliée à une exigence sociale en même temps qu’à un
devoir moral !"
C’est un peu le pourquoi de ma présence sur ce site. Chien de garde de chien de garde, en quelques sortes...