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Commentaire de eau-du-robinet

sur Ecomouv ou le symbole de la privatisation de l'état


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eau-du-robinet eau-du-robinet 7 novembre 2013 20:30

Bonjour taktak,

La privatisation des service publics rime avec la politique Européenne ou la Catastroika

Parfois, un bon documentaire vaut mieux qu’un long essai. C’est le cas de « Catastroïka » de Aris Chatzistefanou et Katerina Kitidi, qui est en accès libre sur DailyMotion. Les auteurs sont grecs, et ont réalisé déjà le documentaire « Debtocracy ». source

Celui-ci démonte la politique poursuivie par la troïka (Commission Européenne- FMI- Banque Central Européenne) politique que celle-ci entend appliquer à tous les pays qui auraient des difficultés financières nécessitant de l’aide de la communauté européenne.

Cela va des chemins de fer anglais, à la privatisation de l’eau italienne, en passant par la privatisation de l’électricité aux US(voir vers à 1h 05, c’est édifiant) en Grèce. A chaque fois, ou presque, on retrouve le même schéma : un pays (mis) en difficulté. Un État qui accepte les conseils d’experts internationaux, ou leurs injonctions conditionnant leur aide, et qui entame donc un processus de privatisation de services publics, en commençant par l’énergie. La désignation d’un organisme chargé de ce travail, lequel va brader les services publics concernés, et accepter une transaction assez spéciale : les bénéfices iront au groupe investisseur, tandis que les frais d’entretien iront à l’État, donc au contribuable. Les coûts augmentent donc pour les citoyens, à la fois par le prix de l’utilisation du service (inflation constante des tarifs) et par les frais de maintenance à la charge de l’État, donc des impôts. C’est la double-peine, qui n’aboutit qu’à un échec, car l’acheteur n’a aucun intérêt particulier à ce que cela marche. En effet, le prétexte d’une libre-concurrence qui favoriserait une efficacité à moindre coût ne fonctionne absolument pas dans les secteurs choisis en priorité pour la privatisation, c’est-à-dire l’énergie, parce qu’il n’y a pas de concurrence : si des groupes se partagent le gâteau, c’est pour mieux s’entendre sur les tarifs …

Résultat, un coût énorme pour la collectivité, des dépenses somptuaires, des pannes... Et, au bout du compte, souvent une re-nationalisation.
source

Sortons de l’Europe et vite !!!


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