@ L’indigné du canapé
Le titre de votre article inspire la méfiance. En effet vous dite « le parlé de banlieue », ce qui est en soi une gigantesque faute de français. En effet, quand un verbe est substantivé ( c’est-à-dire qu’il prend la fonction d’un nom commun ), il s’emploie toujours à l’infinitif. On doit donc écrire « le parler » et non « le parlé » , au pluriel « les parlers » ( comme « les parlers provinciaux » ) c’est la seul circonstance dans laquelle un « infinitif » ( qui n’en est plus un, mais est devenu un substantif ) prend le « s » du pluriel.
On dit aussi « le goûter » et non pas « le goûté », « le souper » et non « le soupé », et, bien sûr « le savoir-faire » et non pas le « su-fait » et le « savoir-vivre » et non pas le « su-vécu » !
Quand vous écrivez « le parlé » au lieu de « le parlé », c’est exactement comme si vous écriviez « le su-vécu » ou le « su-fait » !
Une pareille incompréhension des mécanismes les plus fondamentaux de la langue française vous décrédibilise totalement dans votre apologie inconsidérée du sabir banlieusard !