*60 000€ pour 4 enfants, je n’ai pas précisé. Pour 4 enfants dont 3 dans le supérieur. Toutes mes confuses.
Je ne prétend pas détenir la vérité absolue, et je reconnais volontiers pouvoir me tromper.
Je ne vous répondais pas personnellement, je vous mettais tous dans le même sac. Je tiens juste à dire, que si, et je suis bien d’accord là-dessus, le problème vient au niveau du système scolaire dans sa globalité, pourquoi vouloir casser le cursus prépa ? C’est ça que je ne comprend pas.
Cependant, concernant ces « oeillères » dont vous parlez…
"De même, tous les élèves de prépa ne sont pas
« fils de », loin s’en faut. Et puis, même si c’était le cas, qu’est-ce
que cela changerait ? Si quelqu’un est en prépa, c’est qu’il a la
capacité d’accéder aux grandes écoles.
La vraie question, ce n’est pas ceux qui sont en prépa, ce
sont ceux qui n’y sont pas parce que ils ont été envoyés par l’éducation
nationale dans des collèges et lycées de ZEP pourris même si en
primaire ils étaient très bons.
D’autres moins doués et moins travailleurs ont été favorisés au bon collège et au bon lycée et ont pris leur place...
Même remarque que pour Valentin plus haut, lisez et essayez
de comprendre ce qui est écrit, au lieu de vous cacher derrière des
oeillères.«
D’une part, vous répondez un peu à côté de la plaque dans la mesure où je parle de ceux qui y sont, ceci faisant référence à »Une très grande partie des élèves de classes préparatoires scientifiques et économiques sont des fils d’enseignants.«
D’autre part, certes, certains ont été »avantagés« dans leur scolarité, parce qu’ils ont la »chance" d’accéder à une scolarité, disons, classique. Vous supprimeriez donc un cursus qui ne serait accessible qu’à ceux qui ont reçu une éducation scolaire décente, sous prétexte que d’autres ne peuvent pas y accéder, parce qu’ils étaient en ZEP ? Nous avons tous les deux des oeillères.
D’autres points de votre argumentation, mais aussi de la mienne, pourraient à leur tour être discutés. Mais c’est un débat sans fin. Vous avez des raisons de dénigrer le système éducatif en tant que tout, vous le dites vous-même. Le problème ne vient pas des prépas, mais des lycées/collèges.