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Commentaire de Philippe VERGNES

sur Empathie, conscience morale et psychopathie – le développement moral (partie 1/3)


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Philippe VERGNES 27 décembre 2013 08:53

Bonjour Castel,

Merci pour votre intervention. Vous soulevez plusieurs points important.

Comme j’ai pu le dire précédemment, j’ai beaucoup hésité à proposer cet article tel quel pour la raison que vous évoquez : certaines notions mériteraient des définitions. Le problème auquel je me suis heurté, c’est que compte tenu du nombre de concepts très subjectifs que j’ai utilisé dans cet article, ces précisions l’auraient tellement alourdi qu’il en serait devenu ’imbuvable’. J’ai donc fait le choix occulter ce détail en considérant que nous possédions tous une certaine connaissance ’intuitive’ des notions évoquées dans ce texte.

L’empathie sera le thème de la troisième partie de cet opus et il me sera alors nécessaire de la définir pour mieux comprendre ce dont il s’agit, car ce concept a tellement évolué depuis son invention que plus personne ne parle du même sujet lorsque le mot empathie est employé. En fait, si l’on tient compte de la définition telle qu’actuellement comprise par les chercheurs qui se sont spécialisés dans l’étude de ce sentiment, nous avons tout intérêt à développer notre empathie (mais son développement aux stades les plus élevés inclut sa maitrise).

Sur la raison, j’ai parlé de raison juste en disant : « Pas de conscience sans une raison juste ». Pour définir la raison, il m’aurait donc fallu définir ce que j’entends par conscience, mais pour cela, un article entier n’y suffirait pas.

Si vous avez l’occasion de lire les ouvrages d’Antonio DAMASIO ne vous en privez pas. Il définit bien la problématique de la conscience et c’est en me référant principalement à ses écrits que j’emploie ici le terme de conscience. Le seul truc pour lire de tels livres : il est préférable d’avoir au préalable une carte mentale du cerveau et de son fonctionnement. Autrement dit, il faut faire l’effort d’apprendre quelles sont les différentes zones du cerveau dont il parle dans ses écrits, sinon, la lecture devient vite fastidieuse et l’on ne retient plus grand chose de ses importantes découvertes.

Mais tout ceci est un vaste débat qui commence à peine à se développer dans la communauté scientifique, car les émotions n’ont jusqu’à présent jamais été la préoccupation première des chercheurs en sciences humaines.


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