Le chômage a une cause et une utilité. Le capitalisme en crise doit impérativement entretenir et améliorer sans cesse ses profits. Pour cela le plus sûr moyen est d’optimiser au max l’exploitation des salariés qui, eux, cherchent en permanence à maintenir voire augmenter leur niveau de vie. C’est là que se trouve le moteur de la société, la lutte entre la classe des capitalistes qui veut faire baisser le prix de la force de travail et celle des prolétaires qui veut la faire monter.
L’arme majeure des capitalistes est la constitution d’une armée (voir K Marx) de sans travail, la plus développée possible pour comprimer, au maximum, vers le bas, le prix du travail. Voilà pourquoi les capitalistes, et leur serviteurs qui sévissent à la tête de l’état, ne combattent jamais vraiment le chômage qui est un régulateur sans pareil du satuquo sociétal.
De leur coté les prolos, pour faire valoir, leur capacité de travail doivent l’entretenir (nourriture etc...), la développer (formation, expérience..etc.) et, en permanence, combattre la division, et la résignation, que les capitalistes entretiennent à grand frais, et par tous moyens (média, corruption..etc) parmi eux.
Le chômage est donc un effet congénital du capitalisme qui ne disparaîtra qu’avec lui ! Quand on observe les conséquences du chômage sur les individus, comme le fait cet article, on ne peut que souhaiter la fin du régime qui entretient un pareil fardeau sur la vie de ceux qui doivent trouver à vendre leur force de travail pour vivre, à peu près, décemment.