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Commentaire de ZenZoe

sur Le confort de l'assurance chômage


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ZenZoe ZenZoe 17 février 2014 11:31

...on peut s’interroger malgré tout sur la manière de mettre fin à ces abus....

Quels abus ?
* Pierre, le quinqua « sans souci » qui ne sait plus où donner de la tête tellement il a d’offres et préfère attendre les bras croisés et sans revenu jusqu’à la retraite - qui peut croire à cette fable délirante ? (PS : les attestations d’entretien Pôle Emploi n’existent plus depuis belle lurette, faudrait au moins savoir de quoi on parle)
* Mélissa, qui n’accepte que les CDD - ah bon, parce qu’il y aurait autre chose qu’une écrasante majorité de CDD en offres ? La pauvre femme si ça tombe, elle n’a même pas le choix (vous lui demandé seulement avant de juger ?)
* Maria, la quarantaine, qui a convaincu son patron de lui accorder une rupture conventionnelle et en saute de joie ? LOL ! Alors comment expliquer que les Prudhommes croulent sous les plaintes de ces ruptures abusives justement ?
* Le jeune en alternance qui touche le chômage ? Et alors, il a cotisé comme tout le monde puisqu’il a travaillé. Et qui vous dit qu’il va en profiter ?

Les seuls abus que je vois sont ceux de l’infirmière qui effectivement pourrait trouver du taf dans sa branche (et encore, il n’est pas dit qu’elle va rester très longtemps inactive, son CV en pâtirait et elle le sait) - et celui des jeunes qui touchent le chômage en étant à l’étranger, ça c’est de la fraude et rien d’autre, mais elle ne dure jamais longtemps.

Il y en a un peu marre de voir taper sur les chômeurs, et surtout par des gens qui ne savent pas ce que c’est, confortablement bien installés qu’ils sont dans leur petite vie de retraité d’ingénieur cadre sup ! Grand bien vous fasse, vous avez su ou pu tirer votre épingle du jeu, on est content pour vous, mais foutez la paix à ceux qui ont dérapé ou pas su faire. Vous n’échangeriez pas votre vie contre la leur, alors ?
Et puis, quand on ne sait pas bien de quoi on parle, on a la décence de se taire. Perso, j’ai connu le chômage, et jamais, jamais vous m’entendez, je ne me permettrai de juger un chômeur à priori sans d’abord lui parler et lui demander ce qu’il pense de sa situation et ce qu’il ressent, comme vous semblez le faire.


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