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Commentaire de CASS.

sur D'où viennent les Bretons ?


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CASS. CASS. 21 mars 2014 20:05

howahkan hota vous noterez la religion celtique ancestrale fort bien structurée des celtes -gaulois " les bretons ’ avec les mages perses d’Iran d’où la naissance de la philosophie.
les mages,les « Gymnosophistes » chez les Indiens, et chez les Celtes et les Gaulois ceux qu’on appelle « Druides » et « Semnothées »…
D’où venaient ces Gaulois, qui occupaient la Gaule du Rhin à la Méditerranée, et de la Bretagne jusqu’à l’Adriatique pendant les cinq siècles qui précédèrent notre ère ? La question fut soulevée par les Grecs dès que, voyageant au Nord, ils découvrirent les Celtes. La découverte, en France, de plusieurs lieux de culte gaulois montre que les Gaulois pratiquaient une religion qui leur était propre : son culte et ses pratiques funéraires révèlent qu’elle était différente de celle des peuples méditerranéens. Ces découvertes réactivent les interrogations des Grecs anciens sur les origines de ces celtes et gaulois de l’Ouest et du Nord de l’Europe, et sur les rapports qu’ils entretenaient avec les peuples de l’Orient.

Pour cette raison, nous allons étudier le corpus des croyances celtes, après avoir examiné les indices anciens et les preuves archéologiques de l’existence d’une même religion sur le territoire gaulois. Plus abstraite que celle des Grecs ou des Romains, dégagée de tout contenu anthropomorphique, la religion celte accordait une place essentielle à l’âme( en toutes choses aussi faune et flore) Selon nous, ses caractéristiques rappellent nombre des traits des religions antiques perses et védiques (hindoues). La croyance en l’âme immortelle, notamment, explique l’attitude des Celtes face à la mort au combat, qui fascinait tant les Grecs et les Romains, et que la fouille des nécropoles de guerriers celtes confirme aujourd’hui. Enfin, nous montrerons que le personnel religieux qui propageait ces croyances ressemble peu à celui des Grecs ou des Romains.

Les lieux de culte celtiques

Longtemps, on a cru que les cérémonies religieuses celtes étaient célébrées dans la nature, auprès de quelque source ou phénomène naturel. Cette idée est restée répandue chez les historiens jusqu’à la fin du xxe siècle. Elle découle de leur interprétation d’un texte de Pline l’Ancien (23-79), où le chroniqueur romain décrit la cueillette du gui sur des chênes ainsi que les cérémonies qui s’ensuivent. Or, de ce texte, précieux pour la connaissance de la religion gauloise, ne fut retenu que le décor, la forêt, supposée tenir lieu de sanctuaire. Une lecture plus attentive aurait pourtant révélé qu’il s’agit là d’un rite spécifique à la cueillette du gui. Le début de ce texte, ainsi que de nombreuses informations relevées chez d’autres chroniqueurs, auraient dû alerter les historiens modernes : chaque fois qu’il est question d’opérations cultuelles en Gaule, les auteurs latins parlent d’un lucus et les auteurs grecs d’un temenos. Le premier terme, qui signifie bois sacré, désigne un sanctuaire, le second une enceinte sacrée. Diodore de Sicile (–90 à –20), écrivain de langue grecque, résumant l’œuvre d’un historien plus ancien, Poseidonios d’Apamée, est à ce sujet tout à fait clair : « Il y a un fait particulier et incroyable chez les Celtes d’en haut (du Nord) concernant les enceintes consacrées aux dieux. Dans les sanctuaires et dans les enceintes sacrées érigées dans ces régions, on a jeté beaucoup d’or en offrande aux dieux, et aucun habitant ne s’en empare par crainte des dieux. »

Or, depuis 30 ans, ce sont précisément de telles enceintes sacrées que les archéologues découvrent dans le Nord de la France. Il s’agit d’enclos quadrangulaires, de 40 à 50 mètres de côté. Leur clôture est double, à la fois symbolique et réelle : un fossé sépare le terrain sacré du monde profane, et un mur de bois et de torchis isole les participants au culte des non-initiés restés à l’extérieur. Parfois construites sur un terrain pentu, ces enceintes ont une implantation et une orientation qui sont, à l’évidence, le fruit de calculs. Ainsi, l’axe reliant l’autel creux à l’entrée monumentale correspond probablement à une date précise, peut-être celle de la principale fête religieuse. Sur le sanctuaire de Gournay, cette date est celle du solstice d’été. Par ailleurs, ces lieux sacrés n’accueillent aucun temple. Les dieux se manifestent dans un bois sacré, un bosquet où, selon Pline, le chêne est toujours présent. À sa marge, au centre de l’espace sacré se trouve l’unique aménagement cultuel : une fosse cylindrique d’environ deux mètres de profondeur et de deux à quatre mètres de diamètre. C’est auprès d’elle, qu’avant le banquet, étaient sacrifiés, lors de fêtes, des bœufs, des porcs ou des moutons… Le riche mobilier archéologique retrouvé dans le fossé de clôture de ces enceintes confirme leur caractère tabou. À Ribemont-sur-Ancre, près d’Amiens, des dizaines de milliers d’os humains et des milliers d’armes et de restes de chars de guerre ont été consacrés aux dieux. C’est parce qu’une partie de la nécropole échappa au nettoyage qui précéda l’érection d’un temple au ier siècle de notre ère, que nous les avons retrouvés. Ainsi, ces offrandes sont demeurées en place plus de deux siècles durant, sans que personne ne les touche, comportement qui confirme le témoignage de Diodore de Sicile : la piété gauloise était extrême !

Tout ceci prouve assez que dès le iiie siècle avant notre ère, une religion très structurée était en place au Nord de la Gaule, sa partie la plus « barbare ». Soulignons que le mot Barbare désigne alors tous les non-Grecs, sans distinction ni connotation péjorative. Pour les voyageurs grecs qui la découvrent, cette religion barbare n’est manifestement pas une version primitive de la théologie gréco-latine, mais bien un culte autochtone fixé depuis longtemps.

De fait, entre le ve et le début du ier siècle avant notre ère, les représentations gauloises des dieux sont aux antipodes de celles des Grecs et des Romains. Les divinités celtes ne sont pas des familles de surhommes qui s’associent ou s’affrontent, car les Gaulois n’utilisent aucune représentation anthropomorphique des dieux. Une anecdote illustre à quel point cette idée leur est étrangère : alors qu’il venait de conquérir Delphes, le chef gaulois Brennus se moqua des statues cultuelles du temple où il venait de pénétrer avant de les répartir entre ses guerriers. Cet épisode rappelle l’intention du conquérant perse Xerxès, qui en 480 avant notre ère, voulait « libérer les dieux des Grecs, enfermés dans leur temple ».

Les croyances celtiques

Comme les Gaulois, les anciens Perses aussi proscrivaient les représentations humaines des dieux. Attestée depuis le iie millénaire avant notre ère, leur religion est nommée zoroastrisme ou encore mazdéisme, mot dérivé du terme mazda signifiant sage. Il y a des milliers d’années, les Aryens, une ethnie d’Asie centrale, se divisèrent en deux groupes. L’un conquit le Nord de l’Inde, tandis que l’autre, les Perses, se fixait en Iran. C’est pourquoi l’origine du mazdéisme se confond avec celle du brahmanisme, et pourquoi la langue sacrée des Mazdéens et celle des Hindous (le sanscrit) sont si proches. Comme les Perses, les Celtes parlaient une langue indo-européenne.Dans le culte celte, l’esprit divin peut être fixé dans l’espace, notamment par une parcelle de terre qui lui est attribuée (l’enclos sacré), mais il n’a nul besoin de temple. Il y a deux catégories de dieux celtes : les Ouraniens (célestes en grec) qui habitent les cieux, et les Chtoniens (souterrains), qui résident dans la terre. On honore les premiers sur des autels surélevés, où l’on brûle des offrandes qui s’élèvent jusqu’à eux avec la fumée. Les seconds ont des autels creux, une fosse où l’on verse les libations et le sang des victimes ( en relation avec le sang du taureau, fertilisant). Là encore, on note la similitude avec le sacrifice védique, au cours duquel le dieu honoré venait reposer sur un gazon. enfin hein nous savons que les ’bretons" ancestraux ont sillonnés les mers et les océans et que ce furent les premiers à s’installer aussi sur les ïles dites british colonialistes angles saxons etc à présent , irlande écosse etc.


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