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Commentaire de Raphaël Zacharie de Izarra

sur La vérité sur le mariage homosexuel


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Raphaël Zacharie de Izarra Raphaël Zacharie de Izarra 9 mai 2014 17:45
Pourquoi moi Raphaël Zacharie de IZARRA, esthète quasi patenté, hobereau de la plus belle espèce, esprit supérieur par excellence, suis-je si détesté par le commun, incompris des masses primaires, méprisé par les sensibilités populacières, raillé, calomnié, vilipendé par le vulgaire ?

C’est tout simple : pour la seule raison qu’au lieu d’idolâtrer comme tout le monde les plus précieux artifices du siècle, faisant partie des rares éveillés je ne défends que le vrai, le beau, le bien.

Je suis le pestiféré de la foire du faux.

Mes crimes ? Oser dénoncer, pour résumer la chose en quelques exemples épars, l’obscénité dans la forme et le fond du cinéma hollywoodien colporteur de la brutale et décadente idéologie militaro-matérialiste yankee, braver le culte homosexuel, préférer la Poésie pure aux vanités temporelles.

Parce que je ne me suis pas prostitué aux hérésies du monde (travail, argent, éclat social, allures vestimentaires, agitations mondaines), le monde m’a jugé inapte à ses valeurs sacrées.

Les mirages qui alimentent les rêves dupontesques de mes frères humains ne m’ont jamais ébloui. C’est exactement ce qu’on me reproche : mettre mon intelligence au service de la beauté et non de la vulgarité.

Parce que le Beau reflète ce qui est noble, juste, divin, et que cela n’est pas compatible avec les carrosseries clinquantes de vos voitures, les écrans de plus en plus géants de vos télévisions, la profondeur de vos chers canapés en cuir, les saintes vacances à la mer de vos “budgets de crise”, les héros cinématographiques stéréotypés de vos samedis soirs formatés à la sauce étasunienne, vous foulez du pied le Ciel et ses hôtes.

J’énonce là, certes, des clichés énormes que vous ne manquerez pas de relever et de contredire en essayant de me ridiculiser de vous avoir servi un mets réchauffé si prévisible... Et pourtant vous y succombez tous, à ces sirènes en forme de caricatures que vous faites semblant de ne pas prendre au sérieux. En réalité c’est pour la rutilance du capot de votre véhicule que vous vibrez, pour vous offrir les lunettes noires de vos rêves puérils que vous économisez votre argent, par peur d’être à la traîne de la mode que vous possédez l’écran de télévision dernier cri.

Bref c’est par appétit de toutes ces bananes promises par un système aliénant que vous faites sans cesse les singes, vous les ânes si âpres aux apparences... Si tel n‘était pas le cas, vous abandonneriez vos fétiches et chanteriez avec moi le nez dans les étoiles.

Parce que ce que je promeus ressemble trop à cette indémodable vertu que vous honnissez viscéralement et que les vices de l’époque vous séduisent bien mieux, non contents d’y céder à coeur grand ouvert, vous poussez l’ignominie jusqu’à les appelez “normes”. Et nommez “parasites”, “rétrogrades”, “fachos” ou “réactionnaires” ceux qui s’en écartent. C’est à dire les gens sains, droits, sensibles.

La lumière c’est de l’or, le mensonge du toc.

Je souhaite convertir le troupeau de porcs que vous êtes, vous mes détracteurs, en vol de cygnes. Vous faire adopter la seule monnaie qui vaille aux yeux des grands : celle des hauteurs. Mais vous ne le comprenez pas et me désignez comme ennemi de vos confort et abrutissement érigés en religion.

Les pires d’entre vous, totalement englués dans leur graisse matérialiste, incapables de s’abreuver à d’autres sources que leur auge d’avoine, sont même persuadés que je suis jaloux de leurs joujoux d’adultes consuméristes.

Les pauvres ! Je crois bien qu’ils ignorent avoir un esprit, et pas qu’un corps.

Païens, je vous lègue mes célestes crachats : des mots durs mais vrais en échange de votre rédemption.

Apprenez que la vérité, c’est l’argent du Ciel.

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