Permettez-moi d’apporter un témoignage, que vous trouverez peut-être déplacé dans ce contexte. Vous voudrez bien m’en excuser.
J’ai un très proche parent qui est mort à cause de l’homéopathie.
Ça s’est passé simplement : elle souffrait de maux diffus et était suivie par un médecin généraliste réputé pratiquant l’homéopathie.
À l’époque, je trouvais ça très bien : médecine alternative, alter-mondialisme, et tout et tout...
Le médecin avait prévenu que les progrès seraient lents, parce que, vous comprenez, l’homéopathie est une médecine douce qui préserve d’effets secondaires indésirables.
Six mois plus tard, un autre médecin diagnostiquait un cancer. Et c’était six mois trop tard...
Bien sûr, on ne peut pas généraliser sur un seul cas. Mais quand je lis dans cet article qu’il faut « laisser la liberté du choix thérapeutique », je me demande quel choix il reste maintenant à mon parent.
Comment un patient va savoir choisir le médecin qui le soignera efficacement ? La liberté n’appartient ici qu’au praticien et il me paraît très dangereux de laisser certains promouvoir une médecine homéopathique qui n’est pas toujours aussi efficace (euphémisme) que la médecine allopathique dite « traditionnelle ».