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Commentaire de lcm1789

sur Le délire du numérique à l'école


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lcm1789 22 mai 2014 23:15

Primum non nocere


Point n’est question ici de remettre en cause les qualités et la puissance des outils informatiques, mais à l’instar de la grossière erreur de M.Serre dans « petite poussette » (qui est un livre notez l’ironie), il s’agit de se rappeler qu’écrire ici ou sur une ardoise c’est écrire, que wikipédia ou un carnet moleskine techniquement c’est la même chose...
 Ce que je veux dire, c’est que numérique ou pas lire, écrire compter raisonner, documenter sont les même actions.

Alors oui on peut utiliser des TBI, des logiciels etc... tout comme on peut discuter sur Agoravox ou à l’Agora, dans le fond il y’a une production et une intéraction de transformation (ie une médiatisation : le propos que j’énonce se transforme quand tu le reçoit) qui d’essence humaine.

Le savoir ce n’est pas une matière morte, cela ne ce stocke pas comme de l’or, cela s’entretient et se maitrise.

La petite poussette tient sa tète dans ses mains : c’est un humain sans tête, sans passé, sans présent et sans avenir, juste capable de se servir.

De même, l’enseignement, c’est une interaction complexe, le numérique y a sa place, mais il n’a jamais été nécessaire et ne le sera jamais...

Je peux lire 100 fois le theorema Aegrguim de Gauss sur Wiki mathématiques, la vraie question est de savoir si une fois l’écran éteint je saurais l’utiliser et le transmettre, le relier avec le domaine concerné etc...

Je peux taper mes cours en Latex pour élèves ou leur dicter, ce n’est pas ce qui importe, ce qui importe c’est qu’ils se construisent (et que je les aide à) leurs propres représentations du savoir.

C’est pourquoi l’enseignement supporte mal le Taylorisme et la standardisation.
On enseigne avec ce que l’on est, si certain enseignent en promenant l’eus élèves dans les bois, d’autres le feront avec un Ipad et alors de la diversité né la richesse et la réelle innovation !
Mais cela va à l’encontre de la doxa neolibérale qui imprégné l’école :
Standardisation-évalution- certification

Nous nous dirigeons vers l’école de google : on se plugge sur un serveur, on suit un programme on se certifie.
Voilà le savoir plug and play et avec lui l’humain à obsolescence programmé, le comble du salarié jetable

On est loin de l’Emile de Rousseau et ce n’est pas un progrès

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