Voulez-vous dire, l’Enfoiré, que chacun des citoyens devrait pouvoir
choisir ce à quoi il veut que l’impôt qu’il a personnellement payé soit affecté
?
Ne serait-ce pas encore, tout simplement, une nouvelle tricherie,
une autre manière de détourner la contribution de tous au profit d’une seule
partie de la population ?
Il me semble que, pour ce qui concerne l’affectation à des lieux de
culte, la laïcité serait violée de cette manière encore plus manifestement que maintenant.
La seule manière honnête de faire financer les lieux de culte par
les croyants eux-mêmes consiste à leur permettre de verser une contribution
financière à leur religion s’ils le souhaitent mais indépendamment, en plus, de leur contribution par
l’impôt au bien collectif.
C’est théoriquement la situation actuelle mais parce que, comme on
dit sur le site dont Loatse nous donne le lien, les croyants sont devenus
tièdes, ils préfèrent malhonnêtement faire payer le coût de la pratique de leurs
croyances par tous les contribuables.
Il est selon moi - et si je l’ai bien compris selon Chalot -
révoltant que l’état laïc se prête actuellement à cette tricherie et contourne
effectivement la loi de 1905.
Mais moi j’ajoute que c’est encore
plus révoltant quand il s’agit de financer, par cette tricherie,
l’extension en France d’une religion, l’islam, dont deux des plus importants
principes sont :
1/ ne jamais accepter que la loi et les règles de vie de tous
passent avant la loi et les règles dictées par le Dieu Allah
2/ ne jamais accepter quoi que ce soit qui ressemble de près ou de
loin à ce qu’en France nous nommons la laïcité.
C’est d’ailleurs ce qui fait de l’appel de Marianne Laïcité
: il est temps de se ressaisir un
coup d’épée dans l’eau, une manière de se donner bonne conscience en restant
hors de la réalité concrète si l’on ne dit pas que c’est l’islam qui est le problème, puisque les signataires veulent défendre et faire vivre la laïcité mais,
disent-ils, sans blesser.
Or, les musulmans ne cessent de le répéter, y compris ceux-d’entre eux que l’on dit modérés, on les blesse et
les stigmatise chaque fois que l’on veut, d’une manière ou d’une autre, assurer
comme le demande l’appel, la suprématie
du droit civil sur les textes à leurs yeux sacrés.