@ mac
’mais cessez de faire le distinguo simpliste entre le secteur privé
producteur de richesses et le secteur public qui ne le serait pas.
Pensez-vous qu’une infirmière soit moins utile au pays qu’un agent immobilier ?’
Toujours
la meme rengaine : la fameuse infirmière qui rend tant de
services...
Si
la formulation sur les fonctionnaires est, en effet, un peu rapide,
vous n’êtes pas obligé, vous même de faire une réponse simpliste.
Vous savez très bien que le débat ne porte pas sur l’utilité des
fonctionnaires, meme les plus libéraux ne sont pas contre un certain
niveau de fonction publique.
Vous
feigniez d’ignorer que le débat sur les fonctionnaires porte sur 2
points :
-
le nombre et donc la justification d’une fonction publique
pléthorique qui comme tout corps constitué, s’auto entretient et
s’auto alimente au détriment du reste de la population.
-
leur productivité.
Connaissant
le secteur hospitalier public et privé, je peux vous dire que le
secteur privé, avec moins de personnel par patient et avec des coûts d’exploitation nettement inférieurs, est en général infiniment mieux géré que le
secteur public et que la productivité y est toute différente : dans
le secteur privé on n’y voit pas des pléthores d’infirmières qui passent
leur temps à dire, en réunion multiples et variées, qu’elles sont
surchargées.La question n’est donc pas de savoir, la larme à l’oeil pétrit d’émotion, si on a besoin d’infirmières mais de savoirs si leur productivité, donc leur nombre, est justifié dans le public...
Par
ailleurs, on ne m’enlèvera pas de l’idée qu’un emploi protégé et
sans concurrence réelle est aussi productif qu’un emploi mis en
concurrence... C’est une question de culture et de mentalité : très
souvent, on ne choisit pas une emploi protégé par hasard...