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Commentaire de eric

sur Jaurès et la laïcité : genèse d'une loi fondamentale


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eric 9 août 2014 08:23

Bon, quelques protestants ont réussi à la fin a faire de ces textes qui se voulaient de combat, un compromis à peu pret acceptable (on trouve tout sur le net).

Dans la pratique, leur application a souvent conduit à des actes d’un sectarisme pratiquement pré-léniniste, mais le pire a à peu pret été évité. Je pense par exemple aux inventaires, à l’expulsion de la grande Chartreuse. Ils ont viré des vieillards, au motif que l’un d’eux était itallien et qu’il y avait un risque d’espionnage....ils l’ont fait avec des détails dans la mesquinerie qui ont vraiment été très loin.
Aujourd’hui, leurs héritiers font en général preuve d’une meconnaissance des textes régissant la laïcité qui n’est pas un hasard. Ils l’interprètent comme leurs prédecesseurs l’auraient voulue. Dans le sens d’un anticléricalisme bêta qui en donne les clefs.

Le socialisme, au sens générique, est une religion, une croyance. Il est tout sauf laïque au vrai sens du terme. L’école, qui fut celle de la république, a viré au bourrage de crane idéologique. Ceci a déterminé sa baisse qualitative.

Auourd’hui, il y a deux écoles. L’école de gauche ; divisée entre écoles pour les bons, les riches et les enfants de profs et une école dépotoir pour pauvres. Et ce n’est pas moi qui le dit, cela ressort des rapports internes EN.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-rapport-obin-courageux-mais-peu-15843.

Très régulièrement, on assiste à des « réformes » qui visent à en accroitre le rôle « outil de transformation de la société à l’image des profs socialistes » plus qu’à en faire un outil de progrés pour tous. Voir récemment la théorie des genres.

Une école « libre », nominalement catholique, qui est le refuge des parents et des enfants. Elle est étroitement contingentée sous pression syndicale. Les gauches tolèrent que 20% des gosses échappent à leurs griffes, à condition qu’on leur laisse le gros des troupes.

Les tensions devraient aller croissantes.

En effet, à tous les niveaux, l’école « libre », qui aujourd’hui est la plus réellement laïque des deux, est aussi celle de l’excellence.
C’est vrai dans le général. Si quelques lycées parisiens selectionnant à outrance sur toute la France, font encore illusion ( Bacs, mentions, concours général, prépa.), globalement et en moyenne, les résultats sont partout meilleurs dans le privé dans la filière générale.

Mais c’est dans le technique que le bilan est le plus douloureux pour l’école socialiste. J’ai assisté pour la seconde année consécutive, à la remise des prix du coucours général.
Dans le pro. c’est la valse des saint truc et sainte machin. « L’école du peuple », quand elle produit l’excellence, c’est l’école catho.
L’école socialiste exclut les pauvres. Elle le fait sciemment, délibérément et minutieusement. On le voit dans le rapport Obin, dans les travaux de davidenkof et d’autres, dans l’étude de ce soiologue trotskiste qui constate que les pauvres ont plus recours au privé que les vraiment riches et y rèussisent mieux que dans le public.

Et évidemment, et comme Jaurès, elle le fait en leur nom. La carte scolaire permet d’évier que les « pauvres », sortent de leurs « quartiers », et bien sur, au nom de la « mixié sociale ».
Et évidemment, les apparashiks de gauche, recourent de plus en plus au privé pour que leurs propres gosses échappent aux conséquences de leur propre idéologie pour les enfants des autres.
Le mouvement pour le droit à porter le voile resta asez marginal. ( 10 filles par an pendant 10 ans exclues dont 5 réintégrées).
Le mouvement des JRE, qui toucha largement les migrants et notamment musulmans est lui un vrai combat laïque. Les parents ne jugent pas que le rôle de l’école républicaine soit d’imposer des croyances aux enfants.

Ce n’est bien sur pas un hasard, si le premier mouvement « civll, civique citoyen » de masse touchant ces populations a concerné l’ecole. Pas un hasard non plus si, parmis elles, les parents les plus impliqués dans l’école chosisissent le privé. Dans le nord, il y a des écoles catho ou les musulmans sont de très loin majoritaires. Exactement pour les mêmes raison, une étude de Libération, prouvait que la première revendication de ceux qu’il nommait les « gaucho-frontistes » était une plus grande facilité d’accés au privé pour leurs gosses.

Parce qu’elle se sent rejetée, tant par les « élites populaires » que par les « élites tout court », parce que depuis 30 ou 40 ans, les meilleurs sortent du privé et que cela finit par se voir et avoir des conséquences, (même dans un gouvernement socialiste, les postes les plus important sont détenus par des gens sortis de l’enseignement catholique Holande ; Royal, etc...), parce que plus généralement, la religion laïque a conduit à l’échec de notre école (PISA), on devrait assister, on assiste déjà, à des agresivités anticléricales d’autant plus ridicules, que l’école catho, en général, ne l’est plus que nominalement. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/non-les-palestiniens-ne-peuvent-144972

Aujourd’hui, la vraie laïcité, le respect de la consience des parents et des enfants, menace surtout la vulgate socialisante. Les gens supportent de plus en plus mal le bourrage de crane et la messe alterécolosocialobiogenreuse.

C’est donc bien sur au nom de la laicité, qu’ils vont tenter de la sauver. On est pas pret de voir disparaitre le revisionisme historique, par exemple concernant Jaurés (qui fit ses premières classes chez les bons pères) et dont les positions sur le christianisme étaient loin d’être aussi tranchées que celles qu’on lui prete aujourdhui.

Mais ce combat est perdu d’avance. La décléricalisation de notre école est en marche. Le « progressisme », dernière religion à vivre en symbiose avec l’Etat, sera expuslsé de nos écoles, parce qu’à part son clergé, les profs pour l’essentiel, et encore, personne n’y croit plus. Au minimum, personne ne croit plus à sa caacité à donner une chance à tous les enfants, ce qui est quand mêmem en principe, le rôle principal de l’école.


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