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Commentaire de Pierre-Joseph Proudhon

sur Les virus résistent à la science


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Pierre-Joseph Proudhon Pierre-Joseph Proudhon 18 août 2014 21:18

Les virus n’existent pas, c’est une invention du lobby pharmaceutique.

Tout à fait.

D’ailleurs, ce même lobby pharmaceutique a aussi inventé les virus bactériophages pour aller vendre leur médicaments aux bactéries.

Ces procaryotes ont tout compris : elles boycottent la chimie de synthèse car ça ne sert à rien. Face aux bactériophages, seules les bactéries qui ont pris des médicaments meurent des effets secondaires des traitements.

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Nota : La définition du vivant comporte AUSSI un élément que personne n’évoque : Un être vivant doit se nourrir pour pouvoir activer son métabolisme.

Un virus ne le fait pas. Il se contente de détourner la machinerie chimique de la cellule vivante qu’il infecte. Un virus n’infecte pas un organisme, il infecte une cellule vivante isolée, ce qui est très différent. Et chaque virus a sa propre cible très particulière, d’une espèce spécifique.
C’est pourquoi une infection virale peut être bénigne (si la cible n’est pas vitale pour l’organisme infecté) ou létale (si la cellule est vitale).

Parfois, une mutation génétique suffit à empêcher une infection : 2% des Européens sont porteurs d’une mutation génétique qui bloque le cycle du HIV, qui qui rend ces personnes insensibles au SIDA.
De même, 50% des asiatiques sont atteints d’une mutation d’une enzyme de dégradation de l’alcool. Cette mutation se traduit par une intolérance à l’alcool car il reste très longtemps dans l’organisme. Avantage : Ils sont immunisés conte l’hépatite C...

Un virus n’est RIEN D’AUTRE QUE DE L’INFORMATION GÉNÉTIQUE BRUTE.
C’est un peu comme un texte ou un message. S’il n’y a personne pour le lire et/ou le recopier il ne sert à rien.

L’analogie entre virus et être vivant est la même que pour message : Un virus n’est pas vivant, comme une partition. Par contre, si il est « exprimé » par un être vivant il utilise les fonctions du vivant pour se reproduite. Et lorsqu’une cellule vivante commence à dupliquer un virus elle le fait jusqu’à sa mort par épuisement. Une fois cette duplication lancée il n’est plus possible de l’arrêter.

Un virus n’est rien d’autre qu’un message qui entraîne la mort de son copiste par épuisement.

Une évolution des virus aurait pu (ou pourrait) être un système d’arrêt automatique pour éviter de tuer son hôte à la tâche, mais ce serait une complexification inutile de l’information génétique. Comme la « nature » a horreur des fonctions peu utiles, ce mécanisme d’arrêt n’est pas prêt de voir le jour sachant qu’il serait contre-productif pour le virus qui le porterait.
Si ce mécanisme d’arrêt occupait seulement 10% de l’information génétique, un virus porteur de ce mécanisme aurait (au moins) 10% de copies de moins qu’un virus qui en serait exempt.
Donc, dans une « course » entre les deux souches de virus, le virus « respectueux » serait pénalisé et serait rapidement « éliminé » par ses concurrents.

Les virus sont ultra-libéraux.


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