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Commentaire de BA

sur Garder raison sur les 2000 milliards de dettes


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BA 4 octobre 2014 11:55

Lundi 29 septembre 2014 :

L’International Center for Monetary Banking (ICMB) a additionné trois dettes :

dette publique + dette des ménages + dette des entreprises.

Voici quelques-uns de ses résultats :

1- Médaille d’or : Irlande.

Dette publique + dettes des ménages + dette des entreprises = 442 % du PIB.

2- Médaille d’argent : Portugal.

Dette publique + dettes des ménages + dette des entreprises = 379 % du PIB.

3- Médaille de bronze : Belgique : 350 % du PIB.

4- Grèce : 304 % du PIB.

5- Espagne : 300 % du PIB.

6- Pays-Bas : 294 % du PIB.

7- Italie : 258 % du PIB.

8- France : 254 % du PIB.

9- Etats-Unis : 250 % du PIB.

10- Finlande : 242 % du PIB.

11- Autriche : 235 % du PIB.

12- Chine : 218 % du PIB.

13- Allemagne : 193 % du PIB.

http://cimb.ch/ICMB/Publications_files/Geneva16_2.pdf

Une autre crise menacerait l’économie mondiale, selon un rapport d’experts.

L’économie mondiale est confrontée à une "combinaison toxique" de dette élevée et de faible croissance qui jette les bases d’un processus de désendettement douloureux, voire d’une autre crise, dont l’épicentre pourrait se trouver cette fois dans les pays émergents, selon un rapport d’experts publié lundi.

Contrairement à une idée répandue, l’économie mondiale est loin d’avoir pris le chemin du désendettement, a pointé le rapport de l’ICMB (International Center for Monetary and Banking Studies) sur l’économie mondiale.

Depuis la crise financière, le ratio de dette global rapporté au PIB, en excluant le secteur financier, a continué de grimper pour atteindre de nouveaux sommets, ont pointé les auteurs de ce rapport. Selon leurs estimations, ce ratio a grimpé de 38% depuis le début de la crise financière, pour atteindre 212%.

Les auteurs de l’étude, qui incluent notamment Luigi Buttiglione, directeur de la stratégie au sein de la société de fonds alternatifs Brevan Howard, et Philip Lane, professeur d’économie politique à Trinity College à Dublin, ont mis en garde contre le cercle vicieux de la dette dans un contexte de croissance nominale modeste et de faible inflation.

La faible croissance économique rend en effet le processus de réduction de la dette plus difficile tandis que la dette, elle-même, exacerbe le ralentissement économique.

Dans ce contexte, le taux d’intérêt d’équilibre est appelé à se maintenir à des niveaux historiquement bas alors même que la capacité à contracter des emprunts sera sous pression si le taux d’intérêt réel devait se stabiliser au dessus de ce niveau d’équilibre.

Le niveau d’endettement est actuellement plus élevé dans les pays développés, où le ratio de dette par rapport au PIB a atteint 272%, que dans les économies émergentes, où il se situe à 151%.


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