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Commentaire de BA

sur Valls : la France, un grand pays, qui doit être respecté par ses partenaires européens


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BA 16 octobre 2014 20:50

Italie : en 2007, les banques privées italiennes détenaient 12 % du PIB en obligations de l’Etat italien. Fin 2013, les banques italiennes détenaient 28 % du PIB en obligations de l’Etat italien !


Espagne : en 2007, les banques privées espagnoles détenaient 7 % du PIB en obligations de l’Etat espagnol. Fin 2013, les banques espagnoles détenaient 30 % du PIB en obligations de l’Etat espagnol !

Regardez bien les graphiques 3a et 3b :

http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=74349

Ces graphiques montrent une accélération des achats d’obligations d’Etat à partir de décembre 2011, c’est-à-dire à partir du moment où la BCE a prêté 1019 milliards d’euros aux banques européennes.

En clair : les banques italiennes ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des obligations de l’Etat italien. Elles en sont gavées.

Les banques espagnoles ont utilisé les prêts de la BCE pour acheter des obligations de l’Etat espagnol. Elles en sont gavées.

Normal : plus personne au monde ne veut acheter ces obligations d’Etat pourries.

MAIS MAINTENANT ?

Maintenant, les banques espagnoles sont dramatiquement sous-capitalisées. Maintenant, les banques espagnoles n’ont plus d’argent. Jeudi 16 octobre, elles ont été incapables d’acheter toutes les obligations émises par l’Etat espagnol.L’Espagne rate un emprunt obligataire.


Directement ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour acheter les obligations de l’Etat espagnol, les obligations de l’Etat italien, les obligations de l’Etat grec, etc.

Directement ou indirectement, il ne reste plus que la BCE pour empêcher la faillite généralisée de la zone euro.

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