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Commentaire de Daniel MARTIN

sur Un « dîner de cons » et une histoire « à la con » au sommet de l'Etat


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Daniel MARTIN Daniel MARTIN 11 novembre 2014 17:03

En 1973, le Président de la République Georges POMPIDOU, un ancien de la Banque ROTCHILD ( comme aujourd’hui le Ministre MACRON) a estimé que la France étant désormais reconstruite, il n’était plus aussi nécessaire de laisser persister des mécanismes qui s’étaient avérés bénéfiques pour le financement de dépenses d’investissements structurels. D’autant qu’en plus de ces investissements lourds, ces mécanismes de création monétaire « facile » avaient souvent été utilisés pour financer le fonctionnement courant de l’Etat. Aux yeux du Président, des hauts fonctionnaires ou des législateurs de l’époque, il était à la fois utile d’encadrer les potentielles dérives de l’Etat en la matière et souhaitable de sortir d’une ère d’économie administrée.

Reste que ces bonnes intentions finirent par faire aussi le jeu du monde de la finance, celui-ci voyant bien l’intérêt qu’il pouvait retirer d’un système dans lequel l’État doit obligatoirement passer par lui pour emprunter. De ce point de vue, la loi de décembre 1973 fut également le fruit d’un habile lobbying bancaire visant à consolider ces « bonnes dispositions » politiques afin de « neutraliser » ceux qui auraient pu remettre en question l’argument d’un Etat trop dépensier et prompt à faire tourner la planche à billets pour continuer à s’endetter dans la mesure où en 1973, l’État français n’était quasiment pas endetté. 

Au final, comme on le sait, le nouveau système n’a bien évidemment pas empêché l’État de s’endetter ! Contrairement à ce qu’escomptaient certains, la loi de 1973 n’aura donc pas rempli son rôle de garde-fou budgétaire : l’endettement public s’est poursuivi. Et - circonstance aggravante - il a été contracté auprès de créanciers financiers privés pratiquant des rentes sur la dette. Tant et si bien que l’État est progressivement devenu l’otage d’un système financier privé. avec pour conséquence la capitulation volontaire de tous les gouvernements. c’est une aberration.

L’article 104 du traité de Mastricht , qui deviendra l’actuel article 123 du traité de Lisbonne sera la conséquence de l’initiative Française de 1973 est désormais imposé à tous les pays de l’UE



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