• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Ronny

sur Une nouvelle étude fait le lien entre vaccin hépatite b et sclérose en plaque


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Ronny Ronny 2 décembre 2014 16:32

Quel bel exemple de manipulation... Et quel désinvolture dans le propos qui vise à désinformer.

Oui certaines préparations de vaccin anti polio - les premières - préparées sur cellules simiesques contenaient le SV40


Non depuis des dizaines d’années, on injecte un vaccin beaucoup plus propre

Non non et non le SV40 ne cause pas le cancer chez les humains (mais il en cause un chez les singes). Chez les humains, les analyses font ressortir un risque plus élevé de 25% environ de deux ou trois cancers sur les cohortes vaccinées par rapport au non vaccinés avec le vaccin d’origine, ce qui signifie qu’au lieu d’avoir un risque que sens statistique de développer ce type de cancer disons de 5 sur 10 000, celui « grimpe » à 6,5 pour 10 000 (sans que le lien causal soit complètement établi, en tout cas il reste débattu).

Ceci dit, la vaccination antipolio a montré toute son efficacité contre la maladie. Dans une nouvelle campagne de vaccination mondiale, l’incidence est passé de + 300 000 cas avant vaccination à .... 500 4 ans plus tard ! La maladie a disparu de l’europe et de l’amérique, elle a aussi disparu de Chine... 

L’évaluation de l’efficacité vaccinale doit toujours se faire dans une optique cout - bénéfice, je parle bien sur des couts et bénéfices en terme de santé. Sinon dire qu’il y a un risque à la vaccination, aucun scientifique sérieux ne le niera... Mais aucun scientifique sérieux ne niera non plus que la vaccination associée à d’autres gains en termes d’hygiène a permis la régression voire la disparition de certains maladies, qui curieusement réapparaissent quand la pression vaccinale diminue. N’oublions pas non plus que le vaccin protège l’indiividu mais aussi la population de façon générale y compris les non vaccinés lorsque le taux de vaccination atteint une valeur seuil qui varie selon l’agent infectieux, ses caractéristiques biologiques dont son mode de propagation. 

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès