"Il est bien évident qu’un faible taux de chômage imposerait de davantage
se soucier des conditions de travail car les salariés insatisfaits
pourraient partir du jour au lendemain.«
On peut rêver, mais tant l’informatisation que l’automatisation des tâches ou encore leur délocalisation sous des cieux plus propices à l’exploitation de l’homme par l’homme ne laissent guère d’espoir pour l’avenir.
Alors même qu’on n’a jamais produit à aussi vaste échelle et que la richesse produite sur la planète atteint des sommets inégalés, le revenu et les ressources sont pour l’immense majorité de la population toujours conditionnés à un emploi désormais en voie de disparition. Quant aux conditions de travail et aux exigences de productivité réservées aux heureux »élus" retenus lors d’une procédure d’embauche, elles ne peuvent - concurrence mondialisée oblige - que progressivement se niveler pour le pire.
Je ne vois donc d’autre solution que de - tôt ou tard - découpler les notions respectives de production, d’emploi, de travail et de revenus, et la piste d’un revenu universel me semble de loin la plus réaliste.