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Commentaire de soi même

sur Le réveillon en question


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soi même 1er janvier 2015 18:44


L’impertinence par rapport à cette grande réflexion critique du gargantuisme et de ce réjouir de se que l’on ne veut pas jouir, l’abstinence ne se commande pas, c’est le privilège du noble en esprit !

Soit heureux de pas participer, cela évitera sans doute d’avoir la goutte !

La Goutte de Miel


<font style="font-size: 10pt;" color="red"><font face="verdana, arial, helvetica, sans-serif" color="#333399">Dans
un village, un homme avait ouvert un petit magasin d'alimentation. Ses
affaires</font> <font face="verdana, arial, helvetica, sans-serif" color="#333399">marchaient bien car c'était la seule épicerie du village.</font> </font>

<font style="font-size: 10pt;" color="red"><font face="verdana, arial, helvetica, sans-serif" color="#333399">Un beau matin, la porte du magasin s'ouvre.</font></font>

 

C’est le berger d’un village voisin, accompagné de son chien. Il tient à la main son grand bâton.


« Bonjour mon ami, je voudrais un peu de miel ».


Le berger tend un petit pot. D’une main l’épicier s’en saisit et de l’autre, il plonge sa louche dans le tonneau de miel.


Une goutte de miel s’échappe de la louche et aussitôt, une mouche qui rôdait, s’élance en piqué sur cette goutte...


Le chat de l’épicier qui ne dormait que d’un oeil, bondit sur la mouche... et d’un coup de patte écrase la malheureuse dans le miel.


Le chien avait tout vu et en ennemi héréditaire du chat se met à gronder. Le chat sort ses griffes, le chien s’avance et se jette sur le chat qui s’écroule. L’épicier à la vue de son chat inanimé, s’écrie :


« espèce de sale brute ! » et aveuglé par la colère, il se précipite sur le chien et l’assomme à grands coups de louche.


Le berger fou de rage et de chagrin hurle :


« Sauvage, tu as massacré mon seul ami, mon gagne-pain. Sois maudit toi et les tiens ! » Et il saisit l’épicier à la gorge tandis que celui ci crie :


« au secours, à l’assassin ! »


Trop tard. Le berger l’a étranglé !


Et le corps de l’épicier s’affale sur celui du chien, affalé sur celui du chat, cachant la mouche noyée dans le miel !


En entendant les cris, les villageois se sont précipités à l’épicerie.


« Quelle honte, venir tuer les gens dans leur propre boutique ! »


Ils se saisissent du berger et le rouent de coups.


La nouvelle de la mort du berger est arrivée dans le village voisin.


Les habitants armés de pierres, de pelles, de pioches, de pics, organisent la riposte. A la nuit tombée, ils entrent dans les maisons du village de l’épicier et frappent, saccagent, incendient tout sur leur passage.


Les autres leur rendent la pareille. Des deux villages et de leurs habitants ne restent que cadavres, cendres et désolation.


La région toute entière se mobilise au nom de la justice et de la liberté. Et c’est la guerre dans tout le pays, une guerre terrible et meurtrière.


Il y a des morts, encore des morts, beaucoup de morts. Et encore aujourd’hui, ceux qui ont survécu par miracle se demandent comment, pourquoi tout ça a commencé.....




[D’après un conte arménien de Chake’Der Meklionian-Minassia - éditions KIRK]



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