• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de charlie

sur Les états effondrés : erreurs de l'Histoire, ou réalité durable ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

charlie charlie 9 février 2015 16:27

Voilà un article qui fait réfléchir.

Dans la conception classique, on reliait les crises vécues par les états au rôle causal des frontières artificielles imposées par les conquêtes territoriales. Des groupes culturels ou ethniques, coupés, morcelés entre plusieurs états et aspirant à retrouver leur unité, leurs familles, leurs traditions, leur histoire, leur religion.

Au moment des phases de « libération » ou d’indépendance, je pensais qu’il y avait 2 choix consécutifs, mais il y en a sans doute 3, votre article m’y fait penser.


1. se couler dans les frontières coloniales et s’inventer une identité nationale (ex de l’Algérie)

2. redessiner des frontières adaptées aux entités culturelles, voire avec déplacements de population (ex Inde / Pakistan)

Dans ces 2 cas, l’Etat est la solution. 

Mais l’Etat n’est-il pas un pis-aller imposé par la modernité ? Dans ce 3ème cas, n’y a-t-il pas un possible retour, voire une aspiration à un modèle non étatique - ou non national ?


Evidemment, cela nous paraît ingérable au niveau planétaire où les peuples sans Etat n’ont pas ou presque pas d’existence politique (les « natives » américains ou canadiens, les sibériens, les Kurdes, les Juifs avant Isarael…).


Croyez-vous que nous pouvons, selon vos mots « apprendre à traiter avec ces états effondrés » ? Mais comment ? Pourquoi resteraient-ils sous la forme d’un état, même effondré ? Si ces groupes sont belliqueux et tentaculaires (comme l’EI), comment les « traiter » sinon par la force.


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès