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Commentaire de njama

sur Nouvel espoir pour lutter contre le cancer avec la nouvelle biologie


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njama njama 20 février 2015 16:14

"Jacques Monod avait donc nié à priori la possibilité de transformation de l’ARN en ADN"
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Une nouvelle approche thérapeutique du cancer Affaire Galilée du XXème Siècle ?

Auteur : Henri Boiteux, Agrégé de l’Université, Ancien Administrateur de l’Institut de Recherches Scientifiques sur le Cancer (C.N.R.S)
Article publié dans la revue Nexus des mois de Juillet/Août 2004
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La querelle de la transcriptase inverse bactérienne

Il faut dire que l’existence de cette transcriptase inverse est une pierre, même une très grosse pierre, dans le jardin de Jacques Monod, supérieur direct de Beljanski de 1952 à 1971, puis Directeur de l’Institut Pasteur jusqu’à sa mort en 1976.

Jacques Monod a obtenu le Prix Nobel parce qu’il a montré que l’ADN est le point de départ des réactions biochimiques qui, par l’intermédiaire de l’ARN, produisent les protéines nécessaires à la vie des cellules donc à la vie tout court. Pour J. Monod c’est l’ADN qui a le rôle primordial dans la vie et le développement de la cellule. Fort de son succès, il publie un livre ” Le Hasard et la Nécessité “, qui sort en 1970 (année de l’annonce par Temin de la réalité de la transcriptase inverse dans certains virus) et dans lequel on trouve le passage suivant :
” Il n’est ni observé, ni d’ailleurs concevable, que l’information soit jamais transférée dans le sens inverse (c’est à dire de l’ARN vers l’ADN). C’est l’un des principes fondamentaux de la biologie moléculaire. ”

...

Jacques Monod avait donc nié à priori la possibilité de transformation de l’ARN en ADN, c’est à dire l’existence de l’enzyme permettant cette transformation. Beljanski a montré au monde entier que Jacques Monod s’est complètement trompé dans son propre domaine de recherche (les bactéries) Commence alors pour Beljanski une exclusion de la communauté des biologistes français. Car Jacques Monod refuse à priori de s’incliner devant les faits. Au lieu de refaire ou de faire refaire les expériences de Beljanski pour en vérifier les résultats, il s’enferme dans sa vision de la vie de la cellule et refuse d’en discuter  : il a édicté son dogme et tout le monde doit s’incliner. C’est ce qu’ont compris tous ceux qui gravitent autour de lui, à l’exception de Beljanski. Il faut remarquer que la conclusion ” c’est l’un des principes fondamentaux de la biologie moléculaire ” déborde largement le domaine des bactéries qui est l’objet des travaux de J. Monod. D’après lui, ce principe s’applique à tout le domaine du vivant, qu’il soit animal ou végétal. J. Monod ne fait pas dans le détail.

Puisque Beljanski a infirmé l’affirmation de J. Monod, celui-ci fait savoir aux biologistes que Beljanski est un mauvais chercheur ; il est inutile de tenir compte de ses travaux, donc de lire ses publications. Cela n’empêche pas Beljanski de continuer ses recherches, même si ses conditions de travail sont devenues difficiles car Monod l’a parqué dans une pièce en sous-sol en lui enlevant des moyens de travail (par exemple l’utilisation de l’animalerie). Il est aidé par son épouse, seule technicienne à sa disposition, que Monod n’ai osé lui retirer.

[...]

Par ses raisonnements de biochimiste, Beljanski montre que les liaisons ouvertes ne se situent pas au hasard, mais séparent les deux hélices sur une certaine longueur. Il montre que cela a pour conséquence de resserer l’ADN aux deux extrémités de cette partie ouverte, de modifier des enzymes, etc…etc…

[...]

http://beljanski.org/francais/2004/...

Retour sur le cas du Dr Beljanski, victime d’une fatwa medicale
http://reseauinternational.net/reto...


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