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Commentaire de caullet

sur La politique monétaire de la BCE : géniale, rationnelle, ou nuisible ? (1ère partie)


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caullet 7 mars 2015 19:07

Il y a un effet pervers à l’article 104 du traité de Maastricht qui confère l’exclusivité du financement des états aux banques privées, alors que ces financements auraient pu être fait directement par la BCE.

Par le Quantitaive Easing, les banques remplacent à leur actif la créance qu’elles ont sur les états par une créance sur la BCE qui peut devenir de la trésorerie.
Celà devrait leur permettre de reprêter aux états et aux entreprises. 
Leur préférence va naturellement au financement des états, suivant le principe du moindre effort, donc du moindre coût, et du moindre risque. 
Le Quantitative Easing transite donc essentiellement par la dépense publique, laquelle est sous étroit contrôle pour tendre au respect des 3% du PIB de déficit autorisé. 
Les états empruntent donc moins, ce qui est plutôt une bonne chose.
Il y a donc un effet de stockage des sommes inemployées, donc non réinjectées dans l’économie, qui permet d’expliquer la performance du CAC 40, le stock du Quantitative Easing ( gratuit pour les banques ) cherchant à s’employer au mieux.

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