L’espérance de vie humaine a largement augmenté au cours de l’évolution de l’Homme. Les scientifiques de l’Institut Max Planck ont comparé les taux de mortalité de plusieurs populations humaines et de chimpanzés avec ceux d’une population de chasseurs-cueilleurs. Le résultat est surprenant : dans les 100 dernières années, la mortalité des humains a été réduite bien plus significativement que lors du passage du chimpanzé à l’Homo sapiens. De plus, la chute de la mortalité humaine depuis 1900 est la plus importante jamais observée. Ainsi, un homme moderne de 72 ans a une espérance de vie comparable à celle d’un chasseur-cueilleur de 30 ans il y a 10 000 ans.
Depuis 1840, l’espérance de vie des nouveau-nés dans un pays occidental et industrialisé a augmenté d’environ 3 mois par an. Cette tendance se poursuit aujourd’hui, de manière étonnement constante, et rien ne semble indiquer qu’elle plafonne. Dans le passé, la plupart des études sur la mortalité humaine se concentraient essentiellement sur les conséquences économiques et sur la santé d’une société vieillissante, mais rien n’a été mené dans une perspective d’évolution plus large. Pourtant, d’après les scientifiques de l’Institut Max Planck, les évolutions récentes de la mortalité doivent être mises en perspectives avec celles de l’évolution de l’espèce humaine depuis le début, afin de montrer le caractère unique des changements récents.
Source : notre-planete.info, http://www.notre-planete.info/actualites/actu_3605_esperance_de_vie_humains.php