@Antenor
Je ne pense pas qu’il faille trop se casser la tête sur toutes ces factions aux appellations diverses. Pour moi, il y a une pensée d’origine essénienne qui a éclaté en plusieurs courants dont le christianisme, lui même se divisant en plusieurs nuances sans que l’on sache vraiment si les diverses appellations correspondent à des localisations géographiques ou à des divergences théologiques. Je préfère rester sur la base d’une pensée essénienne globale. Comme le dit Renan, le christianisme est un essénisme qui a réussi (j’ai même, dans un article, qualifié l’épître aux Hébreux de texte essénien). En revanche, on peut dire que l’espérance essénienne/juive/messianique de l’apocalypse dite de Jean, espérance en l’apparition d’un Jésus du ciel en pleine guerre de jérusalem est un échec. D’où une recomposition des courants juifs, alias esséniens qui ont voulu cette guerre et leur éclatement.
J’ai écrit que Mahomet étai(en)t né(s) chrétiens car étant enfants ressuscités des dormants « chrétiens » d’Éphèse 300 ans après leur endormissement. J’aurais dû préciser 300 ans plus 9. Autrement dit seulement après avoir rencontré le moine de Bahira. En fait, c’est Bahira qui était chrétien et qui a dispensé sa pensée chrétienne (nestorienne ?) au Prophète par l’intermédiaire du patron spirituel du monastère « Gabriel ». Mais il faut préciser « chrétiens interprétant les évangiles dans un sens davantage symbolique que le concile de Nicée ».
En fait, le Mahomet réel (au nombre de 7) ayant été choisis, est issu d’une population locale vivant dans les coutumes locales et pratiquant, peut-être, une croyance archaïque.