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Commentaire de San-antonio

sur Crise des migrants : Michel Onfray sauve notre honneur…


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San-antonio San-antonio 8 septembre 2015 23:57

@howahkan Hotah

Salut howahkan Hotah. Pinuche vous salue bien, moustache grillée et mégot centenaire en embuscades smiley.


Je réagis à cette ^hrase : « il n’est pas impossible que de responsabilité réelle , je ne peux avoir que pour moi meme avant tout ».

Je conçois et confirme qu’à mon humb le avis de responsabilité réelle, seule la sienne, personnelle est valable. En revanche, le battement d’aile de papillon que représente chaque choix, chaque décision a inévitablement effet sur les autres, sur l’autre. Ceci quel que soit l’élan ayant poussé le quidam que je suis à la décision (même la plus petite) dont l’ensemble de celles-ci mises bout à bout constituent ce que l’on nomme dans le monde des caves choix de vie, conscience et décisions dans le notre. Effet sur l’autre sans aucun dote et d’autant plus intense que le l« ’autre est proche.

De fait, j’opine sur la responsabilité ultime de l’individu, la sienne. Mais cette responsabilité dans le cadre de »ce qui ne fait pas mal« (je suis d’accord avec vous sur l’impossibilité à concevoir sans détour ou question et d’autant plus imposer ce que représente »la bonne voie, le bien« ) s’arrête-t-elle à la souffrance de l’individu ou aussi celle de ses congénères ?

Je crois que le mouton comme vous le nommez est tellement en mal de repère que la distinction entre le bien et le mal (notion plus que floue je le répète) s’impose à lui comme une frontière non entre lui et sa conscience mais entre lui et le monde qui l’entoure. Ce manque de repère semble donc conceptuel, mais aussi, et bien pire, factuel. Cette absence de »savoir du bien" peut être combattu. C’est ce à quoi je m’essaie au quotidien. C’est ce que les ovins semblent éviter par peur du miroir, de l’image en retour, de la souffrance. Quoi de mieux que le maelstrom de la consommation (enfin des dettes) pour s’étourdir et oublier que l’on n’est d’abord souffrance ?

SI je vous ai mal compris, je m’en excuse d’avance. Au plaisir de vous lire.

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