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Commentaire de San-antonio

sur Le climato-scepticisme comme sagesse philosophique et le secret de François Hollande


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San-antonio San-antonio 20 octobre 2015 11:14

Bonjour à l’auteur,

Article intéressant (je ne connaissais pas le pyrrhonisme, merci).

Mais article contreproductif : il eut été intéressant, je crois, de s’attaquer à cette expression sans signification qu’est le « climato-scepticisme ».

Plutôt que de s’en réclamer fièrement comme un adolescent en rébellion, il aurait assez simple de faire remarquer que, quelle que soit l’acception que l’on attache à la notion de scepticisme, que personne de normalement constitué ne « doute du climat ».

Qui doute de la hausse des températures, du moins dans les pays pour lesquels des relevés fiable sont disponibles depuis suffisamment longtemps ( 1 siecle) ?

Au lieu d’une démonstration philosophique, finalement hors de propos, le problème aurait été réglé en 10 lignes par la mise en exergue du glissement sémantique constituant à faire passer les personnes doutant de :

·  l’explication officielle des causes de la hausse des températures

·  la réalité de la hausse des températures non  pas simplement sur Paris et sa couronne, mais dans le monde entier

·  les explications souvent alambiquées expliquant que tel hiver rigoureux ou été franchement pluvieux et froid est dû au réchauffement de la planète ( !)

·  la capacité qu’a l’être humain de prévoir le climat

·  l’inter relation entre CO2 et hausse des températures

·  la capacité qu’a l’être humain ne serait-ce que de modifier ce climat

… pour des personnes souffrant de « climato-scepticismite », autrement dit, des malades mentaux doutant de l’un des piliers les plus évidents de la rationalité : le temps qu’il fait.

Avec en toile de fond, un comportement de type religieux amenant à tous les excès que celui-ci implique. Religieux car défini par :

·  Un Credo : Je crois que Institutions vertes en tous genres = Dieu, CO2 = Diable. Je crois en la capacité qu’a l’homme de modifier le climat de la terre simplement en tournant le potentiomètre marqué CO2. Ce crédo n’est pas discutable, n’a pas besoin de preuve, s’appuie sur des mensonges éhonté mais se doit d’être adopté par tous sans aucune discussion.

·  Un code : il faut acheter du diesel en masse (du moins jusqu’à il y a 3 mois), il faut acheter des ampoules basse consommation, payer pleins de taxes à l’achat de tout et n’importe quoi, « adopter un comportement climato responsable en triant les déchets soi-même, etc.

·  Un culte : il faut applaudir des 2 mains les gourous (Al Gore, Voynet, NKM, Hulot, Arthus-B…) de la religion. Ceci même si leurs déclarations et comportements contredisent violemment leurs discours : 1 exemple parmi d’autres, je serais curieux de savoir combien de tonnes de kérosène monsieur Hulot a grillé pour tourner ses Ushuaia dans les 90’s, ceci dans le mépris total de toute « écologie », mais au profit de sa popularité et … ses fouilles. (remplacer Huot par Arthus-B et 90’s par 2000’s ça marche aussi…)

·  Une communauté : on entre en écologie participative comme on rentre dans une secte. La preuve, les écolos ne se sont-ils pas rassemblés en parti politique ? Qu’a à faire l’écologie, science récente, mais science tout de même avec la politique ? Depuis quand a-t-on vu des astronomes, des chirurgiens, des ingénieurs, se rassembler en parti politique utilisant leur « science » comme un levier pour imposer des règles rigides et sans aucune teneur scientifique telles que l’accueil de migrants, le mariage « pour tous », la lutte contre les paradis fiscaux…

·  Un climat Conflictuel : tous ceux qui ne croient pas et ne pratiquent pas sont des hérétiques auxquels on réserve le châtiment : on maniera l’insulte, ou le discrédit, la confiscation de ses moyens d’existence, la taxe, la culpabilisation, voire l’insulte….

·  Une politique du contrôle : on piste les fidèles (et les infidèles…). Si l’on ne prend que l’exemple de l’automobile : on mesure leurs « émissions » (sic), on les pousse à acheter tel modèle de voiture, telle marque, a tel moment, on colle des radars dans tous les coins (qui ne sont jamais que des collecteurs de l’impôt déguisés) avec pour excuse des « pics de pollution »…

·  Une culture : on en fait des documentaires, des essais, des romans, des films, des sculptures, des chansons, on célèbre des bâtiments, des hommes, des œuvres, on parle de postérité, de signe des temps, on crée et diffuse un jargonnage dont la finalité est d’intégrer l’idiome général (développement durable, énergies renouvelables, zéro émission, bâtiments a énergie positive…).

Oui on crée non pas a « new industry » comme le disent souvent les Anglo saxons, non pas une nouvelle conscience collective comme le croient les … gogos, non pas une nouvelle force politique comme le croient les individus institutionnalisés, mais une nouvelle religion.

Que ceux qui ne désirent pas en faire partie soient traités de cons est finalement moins grave, car moins symptomatique que climato-sceptiques. Car la notion de con est évidemment relative (on est toujours le con de l’autre disait je ne sais plus qui), qlors que celle de « incroyant dans le climat » relève de l’absence de santé mentale avec ses corolaires : l’individu ainsi considéré, danger potentiel pour ceux qu’il croise, n’a finalement d’avenir qu’au banc de cette société. On l’isole, non pas physiquement (du moins pour le moment), mais socialement, médiatiquement.

Donc non, monsieur Dugué, si il semble que je partage votre doute sur la soupe climato-religieuse que l’on nous sert depuis plus de 20 ans, je ne comprends pas que vous puissiez vous revendiquer d’un sobriquet dont affublent « les talibans du temps qu’il fera » les plus durs certains des esprits les plus libres restant encore sur cette foutue planète.


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