Bonjour à l’auteur,
Article intéressant (je ne
connaissais pas le pyrrhonisme, merci).
Mais article contreproductif :
il eut été intéressant, je crois, de s’attaquer à cette expression sans
signification qu’est le « climato-scepticisme ».
Plutôt que de s’en réclamer fièrement
comme un adolescent en rébellion, il aurait assez simple de faire remarquer que,
quelle que soit l’acception que l’on attache
à la notion de scepticisme, que personne de normalement constitué ne « doute
du climat ».
Qui doute de la hausse des
températures, du moins dans les pays pour lesquels des relevés fiable sont
disponibles depuis suffisamment longtemps ( 1 siecle) ?
Au lieu d’une démonstration
philosophique, finalement hors de propos, le problème aurait été réglé en 10
lignes par la mise en exergue du glissement sémantique constituant à faire
passer les personnes doutant de :
·
l’explication
officielle des causes de la hausse des températures
·
la
réalité de la hausse des températures non
pas simplement sur Paris et sa couronne, mais dans le monde entier
·
les
explications souvent alambiquées expliquant que tel hiver rigoureux ou été
franchement pluvieux et froid est dû au réchauffement de la planète ( !)
·
la
capacité qu’a l’être humain de prévoir le climat
·
l’inter
relation entre CO2 et hausse des températures
·
la
capacité qu’a l’être humain ne serait-ce que de modifier ce climat
… pour des personnes souffrant
de « climato-scepticismite », autrement dit, des malades mentaux
doutant de l’un des piliers les plus évidents de la rationalité : le temps
qu’il fait.
Avec en toile de fond, un
comportement de type religieux amenant à tous les excès que celui-ci implique. Religieux
car défini par :
·
Un
Credo : Je crois que Institutions vertes en tous genres = Dieu, CO2 =
Diable. Je crois en la capacité qu’a l’homme de modifier le climat de la terre
simplement en tournant le potentiomètre marqué CO2. Ce crédo n’est pas
discutable, n’a pas besoin de preuve, s’appuie sur des mensonges éhonté mais se
doit d’être adopté par tous sans aucune discussion.
·
Un
code : il faut acheter du diesel en masse (du moins jusqu’à il y a 3
mois), il faut acheter des ampoules basse consommation, payer pleins de taxes à
l’achat de tout et n’importe quoi, « adopter un comportement climato
responsable en triant les déchets soi-même, etc.
·
Un
culte : il faut applaudir des 2 mains les gourous (Al Gore, Voynet, NKM,
Hulot, Arthus-B…) de la religion. Ceci même si leurs déclarations et
comportements contredisent violemment
leurs discours : 1 exemple parmi d’autres, je serais curieux de savoir
combien de tonnes de kérosène monsieur Hulot a grillé pour tourner ses Ushuaia
dans les 90’s, ceci dans le mépris total de toute « écologie », mais
au profit de sa popularité et … ses fouilles. (remplacer Huot par Arthus-B et
90’s par 2000’s ça marche aussi…)
·
Une
communauté : on entre en écologie participative comme on rentre dans une secte.
La preuve, les écolos ne se sont-ils pas rassemblés en parti politique ?
Qu’a à faire l’écologie, science récente, mais science tout de même avec la
politique ? Depuis quand a-t-on vu des astronomes, des chirurgiens, des ingénieurs,
se rassembler en parti politique utilisant leur « science » comme un
levier pour imposer des règles rigides et sans aucune teneur scientifique telles
que l’accueil de migrants, le mariage « pour tous », la lutte contre
les paradis fiscaux…
·
Un
climat Conflictuel : tous ceux qui ne croient pas et ne pratiquent pas
sont des hérétiques auxquels on réserve le châtiment : on maniera l’insulte,
ou le discrédit, la confiscation de ses moyens d’existence, la taxe, la
culpabilisation, voire l’insulte….
·
Une
politique du contrôle : on piste les fidèles (et les infidèles…). Si l’on
ne prend que l’exemple de l’automobile : on mesure leurs « émissions »
(sic), on les pousse à acheter tel modèle de voiture, telle marque, a tel
moment, on colle des radars dans tous les coins (qui ne sont jamais que des
collecteurs de l’impôt déguisés) avec pour excuse des « pics de pollution »…
·
Une
culture : on en fait des documentaires, des essais, des romans, des films,
des sculptures, des chansons, on célèbre des bâtiments, des hommes, des œuvres,
on parle de postérité, de signe des temps, on crée et diffuse un jargonnage
dont la finalité est d’intégrer l’idiome général (développement durable,
énergies renouvelables, zéro émission, bâtiments a énergie positive…).
Oui on crée non pas a « new
industry » comme le disent souvent les Anglo saxons, non pas une nouvelle
conscience collective comme le croient les … gogos, non pas une nouvelle force
politique comme le croient les individus institutionnalisés, mais une nouvelle
religion.
Que ceux qui ne désirent pas
en faire partie soient traités de cons est finalement moins grave, car moins
symptomatique que climato-sceptiques. Car la notion de con est évidemment
relative (on est toujours le con de l’autre disait je ne sais plus qui), qlors
que celle de « incroyant dans le climat » relève de l’absence de santé
mentale avec ses corolaires : l’individu ainsi considéré, danger potentiel
pour ceux qu’il croise, n’a finalement d’avenir qu’au banc de cette société. On
l’isole, non pas physiquement (du moins pour le moment), mais socialement, médiatiquement.
Donc non, monsieur Dugué, si
il semble que je partage votre doute sur la soupe climato-religieuse que l’on
nous sert depuis plus de 20 ans, je ne comprends pas que vous puissiez vous
revendiquer d’un sobriquet dont affublent « les talibans du temps qu’il
fera » les plus durs certains des esprits les plus libres restant encore
sur cette foutue planète.