Ils sont
pathétiques, ceux qui s’obstinent à vouloir le départ d’Assad et
qui pressent la Russie d’uvrer en ce sens.
Il me surprendrait
fort que ce dernier accédât à leurs désirs et contribuât à
semer encore un peu plus le chaos dans ce malheureux pays qu’ il
aspire à remettre en ordre.
Comme pour les «
insurgés « de la Place Maïdan à Kiev dont progressivement
on découvre qu’ils furent le jouet de la CIA, manipulés à des fins
qui présentaient la démocratie en façade ( si les USA se
souciaient de démocratie chez leurs alliés, ça se saurait ) mais
visaient surtout à enfoncer un coin dans l’entreprise de
déstabilisation de la Russie, il est probable que la « spontanéité »
des manifestations contre le régime en Syrie fut organisée.
Les lobbies
sionistes ( tout puissants aux USA , ils en dirigent en fait la
politique étrangère au seul profit des intérêts judéo-israéliens)
travaillent d’arrache pied avec leur tête de pont au Moyen-Orient
pour déstabiliser toute la région et instrumentalisent, voire au
besoin les créent ( comme le fameux Hamas qui doit les moyens de son
expansion à Israël et manifeste régulièrement sa reconnaissance
en servant d’alibi aux politiques de colonisation les plus féroces
) les petites ambitions mesquines, facteurs de dissensions.
On a, à juste titre,
accusé la Turquie de complaisances avec le trop fameux Etat
islamique mais personne de s’interroger sur celles d’Israël qui fait
mine de se désintéresser de la question mais frappe à point nommé
les troupes régulières syriennes pour les affaiblir.
On comprend bien que
les USA aimeraient que la Russie commettent en Syrie les erreurs
stratégiques dont l’invasion de l’Irak offre le piteux exemple sans
parler de l’Afghanistan ramené à la case zéro, on comprend plus
mal la position surréaliste de Hollande ( qui persiste à demander le départ d’Assad ) donc de la France.
Cette dernière est pourtant une ancienne puissance de tutelle de la Syrie, ce qui aurait logiquement
dû conduire le Quai d’Orsay à une connaissance plus fine de la mosaïque syrienne et
de la fragilité des équilibres internes.
Il faut donc
chercher l’éclairage du côté d’une obsession atlantiste forcenée
( au sens psychiatrique du terme qui requerrait la camisole de force
)