• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Elliot

sur Le monde est-il en train de basculer ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Elliot Elliot 6 novembre 2015 14:23

Ils sont pathétiques, ceux qui s’obstinent à vouloir le départ d’Assad et qui pressent la Russie d’uvrer en ce sens.

Il me surprendrait fort que ce dernier accédât à leurs désirs et contribuât à semer encore un peu plus le chaos dans ce malheureux pays qu’ il aspire à remettre en ordre.

Comme pour les «  insurgés « de la Place Maïdan à Kiev dont progressivement on découvre qu’ils furent le jouet de la CIA, manipulés à des fins qui présentaient la démocratie en façade ( si les USA se souciaient de démocratie chez leurs alliés, ça se saurait ) mais visaient surtout à enfoncer un coin dans l’entreprise de déstabilisation de la Russie, il est probable que la « spontanéité » des manifestations contre le régime en Syrie fut organisée.

Les lobbies sionistes ( tout puissants aux USA , ils en dirigent en fait la politique étrangère au seul profit des intérêts judéo-israéliens) travaillent d’arrache pied avec leur tête de pont au Moyen-Orient pour déstabiliser toute la région et instrumentalisent, voire au besoin les créent ( comme le fameux Hamas qui doit les moyens de son expansion à Israël et manifeste régulièrement sa reconnaissance en servant d’alibi aux politiques de colonisation les plus féroces ) les petites ambitions mesquines, facteurs de dissensions.

On a, à juste titre, accusé la Turquie de complaisances avec le trop fameux Etat islamique mais personne de s’interroger sur celles d’Israël qui fait mine de se désintéresser de la question mais frappe à point nommé les troupes régulières syriennes pour les affaiblir.

On comprend bien que les USA aimeraient que la Russie commettent en Syrie les erreurs stratégiques dont l’invasion de l’Irak offre le piteux exemple sans parler de l’Afghanistan ramené à la case zéro, on comprend plus mal la position surréaliste de Hollande ( qui persiste à demander le départ d’Assad ) donc de la France.
Cette dernière est pourtant une ancienne puissance de tutelle de la Syrie, ce qui aurait logiquement dû conduire le Quai d’Orsay à une connaissance plus fine de la mosaïque syrienne et de la fragilité des équilibres internes.

Il faut donc chercher l’éclairage du côté d’une obsession atlantiste forcenée ( au sens psychiatrique du terme qui requerrait la camisole de force )


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès