@JL
Je ne comprends pas
trop votre argumentation, mais ce que je constate : Les Charlies,
individus de la plus grande diversité, sont descendu dans la rue,
puis sont rentré chez eux. Point.
Si chaque individu
avait ses motivations perso (oui pourquoi pas réponse à une
injonction du pouvoir, à une soumission aux médias, etc.) il est
quand incroyable d’en faire une généralité. La seule que l’on peut
faire, selon moi, est que le mouvement fut d’une très grande
banalité : les Charlies n’ont fait qu’exprimer une forte émotion
collective, face à l’atteinte de leurs valeurs humaines communes. Ce
que je trouve intéressant chez eux, est qu’il est ont réagi
positivement à l’état de sidération collectif (en général un
attentat sert à terroriser, à démobiliser…)
Plutôt que de
chercher qui sont les Charlies, il serait sans doute plus instructif
d’analyser la déferlante des anti-charlies qui ont voulu voir
beaucoup de chose dans ce qui ne fut que d’une grande banalité très
humaine. On y a découvert toutes sortes d’idéologies, des gens
manipulés répondant à l’injonction politique, à une soumission
aux médias, à une soumission aux flics (bin oui, ils ont été
applaudis et embrassés), un effet de « caste », de l’égoïsme
social, de l’islamophobie… etc. Toutes sorte de tentatives pour
discréditer, salir les Charlies… Volonté de se distinguer par
rapport, au mouvement, phénomène de projection contraire ?
En faire une classification, nous enseignerait beaucoup plus sur
notre société.