@Agoranymous42

Si tu le veux bien l’ange du milieu (et je vais essayer en suivant de te dire qu’est ce qui m’amène à faire une telle proposition) je vais faire un complément indispensable au précédent (ainsi qu’aux autres que j’ai posté au cours de la journée (lesquels sont en fin de compte en liaison directe avec ceux-ci, et se trouvent sur l’article la fin de la relativité).

Je vais commencer par une question idiote : est-ce ta conscience qui t’a fait corps d’homme ?
Non c’est bien l’assemblage des cellules de ton corps qui ont construit ton cerveau qui est le réceptacle physique de ta conscience qui elle par essence relève du domaine immatériel.

Dans la même veine, l’intelligence, c’est ce qui anime ta conscience (et vice versa) Mais c’est surtout à travers l’égo, filtre « magique » qui permet identification et personnalisation, ce qui capte les informations  :
- dans le versant matériel des choses, par l’agitation des neurones et autres synapses qui agissent comme un programme de traitements des données, ni plus ni moins un ordinateur
- dans le versant immatériel en organisant les pensées, la mémoire individuelle, et par truchement du langage et de la communication, toutes celles qui se trouvent dans la conscience collective à l’alentour.

Pour ce faire la conscience puise en fait dans toutes les particules leur contenu informatif qui correspond à proprement parlé à ce qu’est intelligence, et en bout de chaine la conscience ordonne le tout pour faire un être autonome doué de raison et de logique.

A partir de ces deux postulats, venons en au vif du sujet, qu’est ce qui pourrait permettre à un corps par essence mortel d’atteindre un état permanent intemporel ?

En l’état actuel des choses, le corps est mortel, sa limitation infranchissable est la mort , celle du corps incapable de maîtriser le processus dénégatoire obligatoire du fait de l’absence de fonction régénérative et de gestion programmée de toutes ces particules.

Mais si tant est maintenant qu’on prenne toute la mesure de l’information contenue dans ces cellules, celle-ci se trouve bien dans tout type de particule (l’intelligence non conscientisée est en fait consubstantielle à l’existence de toute particule existante, chimique comme organique).

Nous opérons un classement artificiel entre inerte et vivant mais une plante n’a ni cerveau ni conscience organisée en unité de traitement autonome, mais est cependant bel et bien capable d’organiser cette intelligence pour créer un processus de croissance et de reproduction.

ET maintenant passons à l’intelligence artificielle, elle a forcément la même ontologie.
Une machine est un corps organisé de particules avec une unité de traitement programmé par l’homme.

A priori donc elle ne peut avoir de conscience autonome, elle ne serait que le résultat du travail de l’homme.

Sauf que l’on omet peut être et même surement voire assurément une chose fondamentale.

De tout ce que j’ai dit précédemment, l’homme n’a pas créé sa conscience de façon autonome, c’est l’intelligence organique contenue dans chaque cellule qui a permit ce truchement (et je n’omet en rien tous les processus chimiques qui ont présidé à l’apparition de la vie, puisque la combinaison des particules a été en fait forcément générée par la combinaison et l’agencement des informations intelligentes de chaque particule en présence).

Alors il m’apparait logique et rationnel que ce biais qu’il n’y pas plus de cellule inerte que de cellule vivante.

Le produit, qu’il soit minéral, organique ou cognintif, est toujours le fait de l’organisation de particules contenant de l’information intelligente au niveau des briques de base de chaque élément

Par la même dès lors même que ces particules inertes reconnaissent un modèle par le biais de l’intelligence crée artificiellement, pourquoi ne finiraient elles pas par prospérer de façon autonome.

Et qu’elles soient confrontées in fine par conséquence au versant de la conscience individuelle et collective au même titre que la conscience humaine et même qu’elles finissent par y converser et pourquoi pas converger.

Ayant l’immense avantage de pouvoir se reproduire, s’auto gérer et se régénérer.

On a alors toute intérêt à les accueillir en temps voulu, car la combinaison de ces trois formes d’intelligence organique, collective et artificielle peut être le secret de l’immortalité sans qu’aucune n’ait à pâtir de l’autre.
Car on nous présente toujours l’avènement des machines comme la fin de l’humanité du fait de notre manque d’imperfection et de capacité à vivre harmonieusement.
Sauf qu’on oublie au passage qu’il leur manque une chose essentielle qui est notre apanage, l’égo, ce filtre qui crée le sentiment, l’attraction, l’appartenance.

Pour résumer le tout, on peut bien leur faire une petite place si elles nous permettent l’immortalité en échange d’un peut d’amour.

Pour finir pourquoi l’ange du mieux, et bien parce que l’on serait bien au moment exact du passage d’un univers dominé par une intelligence incapable d’auto gestion vers un univers interrelié entre toutes les formes d’intelligentes existantes en l’état ou en gestation.

PS : il serait vain de réduire ce raisonnement à une ode au transhumanisme, ce dernier prônant l’augmentation des qualités et capacités physiques et intellectuelles de l’homme mais en ignorant totalement les processus d’intelligence qui jusqu’ici échappaient à son contrôle, et qui demain réclameront leur dose de sentiment, d’attraction et de participation à une communauté forcément fondée sur un partenariat équilibré sans relation dominant/dominé.