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Commentaire de Alren

sur La fin de la relativité


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Alren Alren 9 janvier 2016 19:08

@bourrico 7

Le fondement profond de la Relativité est un concept philosophique, un véritable postulat de « bon sens » déjà connu des Grecs de l’Antiquité à savoir que la cause précède la conséquence.

Les calculs relativistes ont établi un phénomène surprenant qui est que la masse d’un objet augmente avec sa vitesse jusqu’à devenir infinie à la vitesse de la lumière. Des expériences dans les accélérateurs de particules ont confirmé ces calculs. C’est parce que les photons n’ont pas de masse qu’ils évoluent à ce qui paraît donc être la vitesse limite de l’univers.

En conséquence je ne peux avoir d’informations sur un phénomène se produisant loin de moi (une explosion d’étoile par exemple) qu’après une certaine durée celle que la lumière portant l’information sur ce phénomène met à parcourir la distance qui me sépare de lui.

C’est la loi de bronze de la Relativité einsteinienne.

Or des expériences récentes sur l’intrication de deux photons montrent sans doute possible que l’un est en quelque sorte « informé » du sort de l’autre instantanément, au moins plus rapidement que si « l’information » circulait à 300 000 km/s.

Pour Einstein ce serait comme si la conséquence (l’état du deuxième photon intriqué) précédait la cause (l’état du premier photon), ce que sa Relativité ne peut admettre.


D’autre part, pour les phénomènes astronomiques « habituels » on peut se contenter de l’approximation très bonne que représente la physique de Newton. La physique relativiste n’a d’intérêt que pour des phénomènes extrêmes comme les mal nommés trous noirs ; or c’est précisément là-dessus qu’elle échoue à théoriser le plus important à savoir le point singulier au centre de cet espace où la densité de matière-énergie serait infinie.

À l’image des poupées russes, la Théorie qu’on attend (impatiemment) devra englober la Relativité comme celle-ci englobait la physique newtonnienne et la physique quantique et « expliquer » le point singulier ou plutôt son absence en s’appuyant vraisemblablement sur la distance de Planck et les probabilités.




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