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Commentaire de bakerstreet

sur Heidegger penseur de la régression


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bakerstreet bakerstreet 15 janvier 2016 12:59

Autant je trouve lumineuse la pensée des grecs, et la philosophie des lumières, autant tout cela me tombe des yeux. Je ne parviens pas à voir là un matériel qui puisse m’aider à vivre. Nietzsche eut au moins des fulgurances poétiques, avant de sombrer dans la folie, mais Heidegger me semble aussi indigeste en musique qu’une corne de brume à coté d’une symphonie de Mahler. 

Tout cela me rendra imbécile et odieux je sais, mais voilà comment je ressent les choses. Et le ressenti, n’est il pas, est un guide indiscutable, la meilleure façon d’appréhender ce qui est fait pour vous, ou contre vous. Le fait que je ressente une profonde empathie pour le personnage n’est sans doute pas là pour m’aider. Car comment peut il exister d’un coté un esprit supérieur, mais supérieur à quoi au fait, et un homme extrêmement bas, vaniteux et mesquin, amoureux des breloques, comme la croix de fer nazie ?...Heidegger ne fit pas que se compromettre avec les nazis, dés le début des années trente, dénonçant des collègues. Il ne fit donc pas qui leur apporter sa caution morale, « en dépit de son propre gré » comme le révélèrent ses fameux petits carnets, qui épouvantèrent plus d’un disciple. Il existe chez tout être des contradictions, mais il y a des grands écarts si vertigineux, qu’on ne peut les mettre facilement sous le tapis, sans faire preuve soit même d’aveuglement. Car il n’y a rien de mieux que la vie qu’on laisse derrière soi, comme preuve de représentation de ses idées, pour être crédible et premier témoin de sa valeur. 

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